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François-Ambroise Didot (1730-1804)

Affiche d'une exposition à la bibliothèque Louis-Aragon d'Amiens en 2014

« La famille Didot, dont les membres les plus illustres sont imprimeurs, éditeurs, libraires, graveurs et fondeurs de caractères, papetiers mais aussi technologues et érudits, impose sa marque pendant trois siècles dans l’univers du livre, de l’imprimé et de la typographie. »

François-Ambroise, dit Didot l’aîné, et son frère Pierre-François (Didot le jeune), eux-mêmes fils d’un imprimeur, créent chacun une fonderie de caractères dans le but de renouveler complètement l’art de la lettre d’imprimerie, ouvrant la voie à leurs fils respectifs, Firmin et Henri.

Le «didot» est ainsi devenu une famille de caractères typographiques créés par Firmin Didot (1764-1836), caractérisés par une grande finesse, des contrastes importants entre pleins et déliés, des empattements filiformes, comparables aux caractères de l’italien Bodoni (1788).
En 1795, Firmin Didot mit au point un système de stéréotypie, utilisable à l’échelle industrielle.

On doit à François-Ambroise Didot:

  • la presse à un coup (1771). Cette invention, également attribuée à Anisson, permet d’imprimer la totalité d’une feuille en une fois. Son développement conduira à la presse Stanhope (1795), entièrement métallique;
  • le « point Didot » (1775), unité de mesure typographique;
  • l’amélioration du papier vélin qui venait d’être mis au point par l’anglais John Baskerville en 1750.

En 1835, « Firmin Didot Frères », imprimeurs de l’Institut de France, publient la 6e édition du Dictionnaire de l’Académie française.

En 1860, la Librairie de Firmin-Didot et Cie édite, avec la journaliste Emmeline Raymond, l’hebdomadaire féminin La Mode illustrée (sous titré  Journal de la famille), qui paraitra jusqu’en 1937 et qui inspirera notamment le Petit Echo de la Mode puis Femina.

 

Sources

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