Les ressources présentées ci-dessous vous permettront de résoudre de façon autonome les principales difficultés liées à la langue française.
Outils en ligne
« Je révise mon français grâce à la presse » recense une sélection de fautes de français repérées dans la presse écrite, donnant lieu à des rappels de grammaire et d’orthographe
Il suffit de saisir le mot dont on cherche la définition, et de choisir un dictionnaire, parmi lesquels le Trésor de la langue française, le dictionnaire de l’Académie française ou le Littré. On peut également choisir un dictionnaire des synonymes, un dictionnaire étymologique, des toponymes, des citations, etc. La démarche est la même pour les dictionnaires multilingues, les encyclopédies en ligne, les lexiques spécialisés, etc.
Initiative incroyablement riche d’un particulier, Lexilogos est aussi et surtout un annuaire spécialisé, on l’aura compris, dans les dictionnaires, mais aussi les cartes, l’histoire, et les « outils pratiques »: actualités, météo, conversion de monnaies, calculatrice, codes postaux, codes et lois, population, éphémérides, etc.
Le TLF est un dictionnaire paru en 16 volumes aux éditions Gallimard entre 1971 et 1994, à l’initiative du CNRS. Il comporte 100.000 mots et 270.000 définitions. Ce dictionnaire de référence du français des XIXe et XXe siècles est disponible gratuitement en ligne sur le site de l’ATILF (Analyse et traitement informatique de la langue française – CNRS – Université Nancy 2).
Recherche selon l’orthographe ou la prononciation, et possibilité de recherche assistée, voire complexe.
D’autres dictionnaires sont également consultables, notamment celui de l’Académie française dans ses différentes éditions,
A signaler sur le site de l’Académie française: Questions de langue (les questions les plus fréquemment posées par nos correspondants, assorties des réponses du Service du Dictionnaire de l’Académie française) ainsi que Dire, ne pas dire.
La Banque de dépannage linguistique (de l’Office québécois de la langue française) est un outil pédagogique en constante évolution qui propose des réponses claires aux questions les plus fréquentes portant sur la grammaire, l’orthographe, la syntaxe, le vocabulaire, les anglicismes, la ponctuation, la prononciation, la typographie, les noms propres, les sigles, abréviations et symboles, la rédaction et la communication.
Site réalisé par l’Assocation pour la nouvelle orthographe à l’initiative du Groupe de modernisation de la langue (un groupe de réflexion constitué de représentants de France, de Belgique et de Suisse, qui se réunissent à la Délégation générale à la langue française et aux langues de France) et en concertation avec lui, afin de diffuser les rectifications de l’orthographe française (publiées officiellement et recommandées notamment par le Conseil supérieur de la langue française-France), sur l’idée originale de l’Association pour la nouvelle orthographe.
Le Dictionnaire Electronique des Synonymes du CRISCO (université de Caen) contient plus de 50.000 entrées et 209.000 relations synonymiques réciproques.
Plateforme de ressources terminologiques officielles de la Délégation générale à la langue française du ministère de la Culture, qui comprend l’ensemble des termes publiés au Journal officiel par la Commission générale de terminologie et de néologie, soit environ 4000 termes français avec leur définition et leurs équivalents en langue étrangère.
La Sebdo SA (Société d’exploitation de l’hebdomadaire Le Point) est une filiale à 100% d’Artémis, elle-même filiale à 100% de la holding de la famille Pinault la Financière Pinault (dirigée par François Pinault et son fils François-Henri).
CA 2024 : 65,4 millions d’euros (Challenges du 28 novembre 2024)
CA 2013 : 85 millions d’euros (La Correspondance de la presse du 21 mars 2014)
CA 2012 : 90 millions d’euros (La Correspondance de la presse du 21 mars 2014)
CA 2009 : 80 millions d’euros (Le Figaro du 24 avril 2010)
CA 2007 : 82,4 millions d’euros, dont 21,1 millions de recettes publicitaires. (La Correspondance de la presse du 27 mars 2008)
Titres édités
Le Point, Point de vue (acquis en 2024)
L’Agefi a été vendue en 2019, et Sophia Publications (Historia, La Recherche, L’Histoire et Le Magazine littéraire) en 2014.
– « François CLAVERIE, jusqu’alors administrateur général et Olivier MEGEAN, ancien président-directeur général de Sipa Press, sont nommés directeurs généraux délégués du Point« . La Correspondance de la Presse, 21 mars 2014
– « Le groupe Artemis étudie un projet de reprise de Sophia Publications par MM. Maurice SZAFRAN, Thierry VERRET et Gilles GRAMAT ». La Correspondance de la Presse, 18 mars 2014
– « Le Point : «Avec l’iPad, il faut tout réinventer». Etienne Gernelle, directeur de la rédaction du Point est l’invité du Buzz média Orange – Le Figaro. » Le Figaro, 24 avril 2010
– « Le magazine urbain gratuit PiliPili affine sa stratégie afin d’accroître son chiffre d’affaires à 4 ou 5 millions en 2009. » La Correspondance de la presse, 16 juillet 2009
– Franz-Olivier Giesbert : « La presse vit une révolution industrielle ». Le Figaro, 29 mai 2009
– « Le Point a réalisé sa deuxième année de bénéfices en 2007. » La Correspondance de la presse, 27 mars 2008
– « Rumeurs sur la vente du Point à l’héritière Hersant. » Les Echos, 26 décembre 2007
– « TF1, Artemis, Recruit ciblent la pub locale. Premiers pas européens pour le japonais Recruit. » Techniques de presse, juillet 2007
– « Presse gratuite : le ticket commun TF1-Pinault. » CB News n°927, 4 juin 2007
– « TF1 pousse ses pions dans les gratuits. Déjà actionnaire du quotidien Metro, le groupe audiovisuel s’associe à Artémis pour lancer des magazines urbains gratuits. » Le Figaro, 25 mai 2007
– « Les pionniers de la dématérialisation. L’Agefi, dédiée à l’info financière, s’est adaptée aux nouveaux modes de consultation, abandonnant partiellement le papier. » (Dossier Presse économique). CB News n°865, 6 février 2006
– « L’Agefi en ligne et en hebdo. » Stratégies n°1380, 1er septembre 2005
– « L’Agefi fait place Net. Confronté à des pertes récurrentes, L’Agefi remet son offre à plat : un quotidien en ligne, un site Web et un hebdo papier remplaceront le journal, créé en 1911. » Stratégies n°1361, 17 mars 2005
– « Cyrille Duval, le « Mr Plus » du Point ? L’ancien dirigeant de la régie de la Socpresse prend les rênes commerciales du Point, avec l’objectif de doper la publicité. » CB News n°823, du 21 au 27 février 2005
– « Artémis contrôle le quotidien l’Agefi. » Le Figaro, 9 février 2005
– « Artémis veut prendre 100% de l’Agefi. » Les Echos, 28 janvier 2005
– « Restructuration en vue à L’Agefi. » Le Figaro, 7 décembre 2004
– « Le Point se porte acquéreur de 100% du capital du Magazine littéraire« . La Correspondance de la presse, 14 janvier 2004
– « Le groupe Le Point porterait sa participation à 100% dans le Magazine littéraire au début de l’année prochaine ». La Correspondance de la presse, 13 novembre 2003
– « Le groupe Le Point prend une participation de 30% dans le Magazine littéraire« . La Correspondance de la presse, 15 janvier 2003
– « L’hebdomadaire Le Point fête ses trente ans. M. Pinault s’associe à RMC Info pour racheter la station BFM. » Le Monde, 13 septembre 2002
– « Le Point, trente ans dans la ligne d’Imbert. L’hebdo a eu plusieurs propriétaires mais un seul patron. » Libération, mardi 10 septembre 2002
– « François Pinault investit dans la presse haut de gamme ». Le Monde, 31 mai 2001
– « L’Agefi privilégie les micro-marchés ». Le Figaro, 3 juillet 2000
– « L’intérêt discret mais constant du patron d’Artémis pour les médias ». Les Echos, 7 décembre 1998
– « François Pinault rachète Le Point au groupe Havas ». Le Monde, 18 octobre 1997
Histoire de la presse et de l’imprimerie: chronologie et bibliographie
Chronologie
1455: Impression à Mayence d’une Bible réalisée avec une presse à caractères mobiles, sous la responsabilité de Johannes Gutenberg et de ses associés, Johann Fust et Pierre Schoeffer.
C’est lanaissance de la typographie.
1665: Le Journal des savants, plus ancien périodique littéraire et scientifique d’Europe
1777: Le Journal de Paris, premier quotidien français
1789: L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen consacre le principe de la liberté de la presse
1795: Stanhope fait construire une nouvelle presse à platine, tout en métal
1796: Senefelder invente le principe de la lithographie
1797: Instauration du timbre fiscal sur les journaux, qui vise à renchérir leur prix de vente
1798: Première machine à papier en feuille continue par Louis-Nicolas Robert
1811: Interdiction de la plupart des quotidiens par Napoléon Ier
1826: Débuts de la photographie avec Nicéphore Niepce et Louis Daguerre
1830: Révolution de Juillet, en partie liée à la suspension de la liberté de la presse
1832: Fondation de l’agence Havas, ancêtre des agences de presse, qui deviendra l’AFP en 1944
1833: Loi Guizot sur l’instruction primaire. Elle contribuera à développer grandement l’alphabétisation de la France
1836: Emile de Girardin lance La Presse, quotidien bon marché comprenant de la publicité et des romans-feuilletons. Armand Dutacq lance simultanément Le Siècle.
1843: Premier numéro de l’hebdomadaire L’Illustration
1857: Inauguration du premier kiosque à journaux parisien
1863: Création du Petit Journal, quotidien à 1 sou, qui tirera à 1 million d’exemplaires en 1890
1872: Hippolyte Marinoni fournit au journal La Liberté la première rotative de la presse française
1876: Premier numéro du Petit Parisien
1878: Découverte de l’héliogravure et de l’impression offset, qui ne seront utilisées à grande échelle qu’au 20e siècle.
1880: Le bois supplante le chiffon, coûteux et peu abondant, pour la fabrication de la pâte à papier
1881: La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse définit les libertés et responsabilités de la presse française. Elle impose un cadre légal à toute publication, ainsi qu’à l’affichage public, au colportage et à la vente sur la voie publique. Son article 1 dispose que “l’imprimerie et la librairie sont libres”.
1881-1882: Les lois Ferry rendent l’instruction primaire obligatoire et gratuite
1884: Premiers numéros du Matin et de L’Echo de Paris
1885: La Linotype est mise au point et brevetée par Ottmar Mergenthaler
1898: Emile Zola publie «J’accuse…!» dans L’Aurore, article emblématique de l’Affaire Dreyfus
1904: Jean Jaurès crée L’Humanité
1914: Albert Londres entame sa carrière de grand reporter pour Le Matin
1942: Les journaux ayant continué à paraître après le mois de novembre seront interdits à la Libération
1944: Ordonnances sur la réorganisation de la presse. Premier numéro du Monde et de France Soir.
1969: Les quotidiens abandonnent la linotype pour la composition sur ordinateur
1995: Premiers sites d’information sur Internet (Libération, Le Monde, Les Echos…)
2002: Premiers quotidiens gratuits d’information en France (20 Minutes, Métro)
2007: Rue 89 est le premier «pure player» d’information en France
Bibliographie
En ligne
De la Gazette à Internet, exposition de la BnF en partenariat avec le CLEMI et l’AFP (2012).
Les archives des principaux journaux entre 1631 et 1950 sont disponibles sur la bibliothèque numérique Gallica.
La Société pour l’histoire des médias, fondée en 2000 à l’Institut français de presse, se situant dans une perspective pluridisciplinaire, est ouverte à tous les chercheurs, enseignants, professionnels des médias et de la culture, français ou étrangers, qui, par leurs travaux ou leur action, souhaitent œuvrer à l’essor des études sur l’histoire des médias. Elle publie la revue Le Temps des médias et propose une bibliographie d’ouvrages ainsi que de mémoires et thèses.
« Liberté de la presse, le paradoxe français« , rapport du groupe de travail sur la presse écrite, sous la direction de Jacques Leprette et Henri Pigeat, de l’Académie des Sciences morales et politiques (2003)
Ouvrages généraux
Yves Agnès, Patrick Eveno (dir.). Ils ont fait la presse. Vuibert, 2010
Fabrice D’Almeida, Christian Delporte. Histoire des médias en France, de la Grande Guerre à nos jours. Flammarion (Champs Université) 2003
Christian Delporte, Claire Blandin, François Robinet. Histoire de la presse en France: XXe-XXIe siècles. Armand Colin (U), 2016
Patrick Eveno. Histoire de la presse française, de Théophraste Renaudot à la révolution numérique. Flammarion, 2012
Patrick Eveno. L’argent de la presse française des années 1820 à nos jours. CTHS, 2003
Lucien Febvre et Henri-Jean Martin. L’apparition du livre. Albin Michel (Bibliothèque de l’évolution de l’humanité), 1999 (Initialement paru en 1958)
Gilles Feyel. La presse en France des origines à 1944. Histoire politique et matérielle. Ellipses (Infocom), 2007 (2e éd.). Recension.
Thomas Ferenczi. L’invention du journalisme en France: Naissance de la presse moderne à la fin du XIXème siècle. Payot (Petite Bibliothèque), 1996
Louis Guéry. Visages de la presse: Histoire de la présentation de la presse française du XVIIe au XXe siècle. Victoires Editions, 2006
Eugène Hatin. Histoire politique et littéraire de la presse en France. (6 tomes). Poulet-Malassis et de Broise, 1859
Jean-Noël Jeanneney. Une histoire des médias: Des origines à nos jours. Seuil (Points Histoire), 2015 (5e éd.)
Jean-Noël Jeanneney. Les grandes heures de la presse qui ont fait l’histoire. Flammarion, 2013 (articles parus dans le mensuel L’Histoire)
Dominique Kalifa, Philippe Régnier, Marie-Ève Thérenty et Alain Vaillant [dir.] La civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle. Nouveau Monde éditions, 2011
Charles Ledré. Histoire de la presse. Arthème Fayard, 1958
René de Livois. Histoire de la presse française. T.I: Des origines à 1881. T.II: De 1881 à nos jours. Les Temps de la Presse, 1965
Michael Palmer. « Les héritiers de Théophraste » in Les journalistes: stars, scribes et scribouillards. Syros, 1994
Jérôme Peignot. De l’écriture à la typographie. Gallimard (idées nrf), 1967
Bernard Voyenne. Les journalistes français: d’où viennent-ils? qui sont-ils? que font-ils? CFPJ-Retz, 1985
Bernard Voyenne. « La presse française: trois siècles d’histoire. » Presse Actualité n° 20, octobre 1965
Jacques Wolgensinger. L’Histoire à la Une: La grande aventure de la presse. Gallimard (Découvertes), 1989
La Dépêche du Midi
Avec le rachat en 2015 des Journaux du Midi au groupe Sud-Ouest, le groupe La Dépêche s’est hissé au rang des plus gros éditeurs de presse quotidienne régionale en France, avec Ebra, Ouest France et la Voix du Nord.
Structure
SA des Journaux La Dépêche et le Petit Toulousain.
– Président: Jean-Michel Baylet (fils de Jean Baylet qui dirigea La Dépêche du Midi de 1947 à 1959, il a été député, sénateur, ministre, président du conseil général du Tarn et Garonne et président du PRG)
– DG: Jean-Nicolas Baylet (fils de Jean-Michel)
– DG Midi Libre : Jean-Benoît Baylet (frère de Jean-Nicolas)
– Vice-présidente : Marie-France Marchand-Baylet (ex-épouse de Jean-Michel)
Répartition du capital
– La Holding familiale Occitane de communication détient 96.24% du capital de la SA Groupe La Dépêche du Midi, qui détient elle-même 97.93 % de la Société du Journal Midi Libre.
Lagardère (via Quillet) avait revendu à la famille Baylet ses 15% en 2010
La Nouvelle République des Pyrénées (Tarbes), Le Petit Bleu (Agen)
Les Journaux du Midi: Midi Libre (Montpellier), l’Indépendant (Perpignan), Centre Presse (Rodez), rachetés au Groupe Sud Ouest en 2015
Midi Olympique, bihebdomadaire de rugby
PHR: Le Villefranchois (Rouergue), la Gazette du Comminges (lancement en 2008)
+ participation dans la SAGA (Société Anonyme des Gazettes Associées): la Gazette de Montpellier, la Gazette de Nîmes, la Gazette de Sète La Semaine du Lot, rachetée en 2007, a cessé de paraitre en 2013
Les Journaux du Midi comprenaient également La Semaine du Roussillon, le Journal de Millau, l’Aveyronnais, le Catalan Judiciaire, Terre de Vins, Terres Catalanes
Audiovisuel: réseau Via Occitanie (Médias du Sud)
(Voir « Des discussions entre Groupe La Dépêche et Vià Occitanie sont en cours et pourraient aboutir à une cession des chaînes au profit du groupe présidé par M. Jean-Michel BAYLET » dans La Correspondance de la Presse du 27 janvier 2021)
– « La Dépêche devient le 4e groupe de presse quotidienne régionale. » La Dépêche.fr, 27/06/2015
– « Les groupes Centre France et la Dépêche du Midi créent Optim, une société commune destinée notamment à faciliter les synergies. » La Correspondance de la Presse, 11 mars 2014
– « Le journal Le Monde lance à Toulouse avec La Dépêche du Midi son impression délocalisée. » La Correspondance de la Presse, 26 octobre 2012
– « Jean-Nicolas Baylet, nouveau directeur de la publication de La Dépêche du Midi. » AJT, 26 septembre 2012
– « M. Jean-Nicolas Baylet, jusqu’à présent directeur délégué du groupe Dépêche du Midi, est nommé directeur général adjoint du groupe et directeur de la publication. » La Correspondance de la Presse, 7 septembre 2012
– « La Dépêche, de père en fils. » LePoint.fr, 20 octobre 2011
– « La face cachée d’un grand journal. » LExpress.fr, 19 octobre 2011
– « La Dépêche se diversifie à Paris. » Strategies.fr, 27 janvier 2011
– « La Dépêche du Midi a 140 ans. » LaDepeche.fr, 2 octobre 2010
– « La Dépêche mises sur « la proximité avant tout ». Jean-Michel Baylet, PDG du groupe La Dépêche du Midi, invité du Buzz Média Orange-Le Figaro. » Le Figaro, 31 mars 2010
– « Nouvelle formule pour La Dépêche du Midi. » Les Echos, 30 mars 2010
– « Lagardère veut céder sa participation de 15% dans La Dépêche du Midi. »La Correspondance de la presse, 27 octobre 2009
– « La Dépêche du Midi réduit ses effectifs. » Stratégies n°1527, 8 janvier 2009
– « La Dépêche du Midi reste à la porte des Journaux du Midi » Les Echos, 3 mars 2008
– « Vers un axe d’information Bordeaux-Toulouse-Montpellier ? En juin dernier, GSO et la Dépêche du Midi créaient un GIE, Média Sud-Europe, afin de favoriser des économies d’échelles. En réalité, les deux titres se sont alliés pour mieux acheter Midi Libre. Une concentration qui inquiète les syndicats de journalistes. »CB News n°959, 3 mars 2008
– « La Dépêche et Sud-Ouest en passe de se payer Midi Libre. » Libération, 4 octobre 2007
– « Chacun voit le groupe Midi libre à sa portée. Le groupe Sud Ouest veut associer celui de la Dépêche pour racheter les Journaux du Midi au Monde. »Libération, 24 septembre 2007
– « L’acquisition de Midi Libre finalisée. La Dépêche et Sud Ouest s’entendent pour créer un puissant groupe de presse quotidienne régionale. » Le Figaro, 7 septembre 2007
– « Sud Ouest – la Dépêche : un amour de raison ? » CB News n°932, 9 juillet 2007
– « La Dépêche et Sud Ouest s’unissent pour passer à l’offensive. » Le Figaro, 26 juin 2007
– « Sud Ouest crée un GIE avec La Dépêche du Midi. » Le Monde, 26 juin 2007
– « La Dépêche du Midi réalise en 2006 un résultat net de 2 millions d’euros. » La Correspondance de la presse, 21 juin 2007
– « Le groupe La Dépêche du Midi présente son « plan stratégique » 2007-2011″, basé sur sept orientations majeures. » La Correspondance de la presse, 30 octobre 2006
– « Le système Baylet : La passion du pouvoir » et « Un « empire » tentaculaire. »L’Express, 13 avril 2006
– Retard au décollage. La Dépêche à Toulouse : le quotidien n’a pas profité de l’extraordinaire essor de l’industrie aéronautique dans sa ville. Car Airbus Industries n’a pas fait de La Dépêche « son » journal. » Stratégies n°1391, 24 novembre 2005
– « PQR/gratuits : la grande bataille. Comment la Dépêche et Sud-Ouest, les deux principaux quotidiens de la région, font-ils face à l’arrivée des gratuits sur leurs terres ? » (Dossier Sud-Ouest). CB News n°823, du 21 au 27 février 2005
– « La Dépêche pactise avec 20 Minutes. » CB News n°802, du 20 au 26 septembre 2004
– « 20 Minutes entre à Toulouse grâce à La Dépêche du Midi. » Le Monde, 4 septembre 2004
– « La Dépêche pactise avec un gratuit. A Toulouse, le quotidien préfère s’allier à20 Minutes plutôt que de créer son propre titre. » Libération, 3 septembre 2004
– « La nouvelle Dépêche du Midi est en kiosque ». Techniques de presse, novembre 2003. Article disponible sur le site de la SND, sous le titre : La nouvelle Dépêche adhère au dynamisme de l’agglomération toulousaine.
– « La Dépêche refaite à neuf« . Stratégies n°1301, 6 novembre 2003
– « La Dépêche du Midi s’offre une nouvelle formule ». Le Monde, 4 novembre 2003
– « La Dépêche du Midi dévoile sa nouvelle formule ». Le Figaro, 3 novembre 2003
– « Le groupe La Dépêche du Midi finalise son plus grand projet industriel depuis son installation avenue Jean Baylet à Toulouse ». La Correspondance de la presse, 3 novembre 2003
– « HFM monte lentement dans La Dépêche du Midi ». Les Echos, 5 novembre 2001
– « Le temps presse à Toulouse. La Dépêche du Midi. Au coeur de la presse régionale (4/6) » Libération, 2 août 2001
– « Sud-Ouest : Le Monde attise les divisions ». Le Nouvel Economiste, n°1155, 30 juin 2000
Ouvrage
Félix Torres. La Dépêche du Midi. Histoire d’un journal en république. 1870-2000. Hachette Littératures, 2002
« La famille Didot, dont les membres les plus illustres sont imprimeurs, éditeurs, libraires, graveurs et fondeurs de caractères, papetiers mais aussi technologues et érudits, impose sa marque pendant trois siècles dans l’univers du livre, de l’imprimé et de la typographie. »
François-Ambroise, dit Didot l’aîné, et son frère Pierre-François (Didot le jeune), eux-mêmes fils d’un imprimeur, créent chacun une fonderie de caractères dans le but de renouveler complètement l’art de la lettre d’imprimerie, ouvrant la voie à leurs fils respectifs, Firmin et Henri.
Le «didot» est ainsi devenu une famille de caractères typographiques créés par Firmin Didot (1764-1836), caractérisés par une grande finesse, des contrastes importants entre pleins et déliés, des empattements filiformes, comparables aux caractères de l’italien Bodoni (1788).
En 1795, Firmin Didot mit au point un système de stéréotypie, utilisable à l’échelle industrielle.
On doit à François-Ambroise Didot:
la presse à un coup (1771). Cette invention, également attribuée à Anisson, permet d’imprimer la totalité d’une feuille en une fois. Son développement conduira à la presse Stanhope (1795), entièrement métallique;
le « point Didot » (1775), unité de mesure typographique;
l’amélioration du papier vélin qui venait d’être mis au point par l’anglais John Baskerville en 1750.
En 1835, « Firmin Didot Frères », imprimeurs de l’Institut de France, publient la 6e édition du Dictionnaire de l’Académie française.
En 1860, la Librairie de Firmin-Didot et Cie édite, avec la journaliste Emmeline Raymond, l’hebdomadaire féminin La Mode illustrée (sous titré Journal de la famille), qui paraitra jusqu’en 1937 et qui inspirera notamment le Petit Echo de la Mode puis Femina.
L’ancienne holding de contrôle VNI (Voix du Nord Investissement), propriétaire de La Voix du Nord SA, était détenue à 75% par le groupe belge Rossel (Le Soir) depuis 1999, et à 25% par le Crédit Agricole Nord de France.
Elle est devenue le Groupe Rossel La Voix en 2015, puis Rossel France en 2025, détenue désormais à plus de 99% par Rossel, le Crédit Agricole ayant cédé ses parts en 2024.
CA 2021: 118,67 millions d’euros CA 2020: 113,18 millions d’euros
CA 2016 (pour le seul quotidien): 137 millions d’euros (Les Echos) CA 2015: 260 millions d’euros (France3-AFP) CA 2014: 265,2 millions d’euros (VDN) CA 2013: 240 millions d’euros, dont 151 pour le quotidien (La Correspondance de la Presse, 17 février 2014) CA 2010: 236 millions d’euros (Jacques Hardoin dans Le Figaro, 7 janvier 2011) CA 2009: 206 millions d’euros (Le Figaro, 7 janvier 2011) CA 2008: 190,8 millions d’euros (CB News n°1025, 14 septembre 2009) CA 2007: 190 millions d’euros (CB News n°1025, 14 septembre 2009) CA 2006: 186 millions d’euros (La Voix du Nord du 23 septembre 2007)
Titres édités
Presse Quotidienne Régionale
Lille: La Voix du Nord, Nord Eclair, Nord Littoral (+ la Voix des Sports, hebdomadaire)
Amiens: Le Courrier Picard, La Voix de l’Aisne
Reims: L’Union, L’Ardennais, Est Eclair, Libération Champagne
Rouen: Paris Normandie
Presse Hebdomadaire Régionale
Presse Flamande: le Phare Dunkerquois, l’Indicateur des Flandres, le Journal des Flandres
Société Nouvelle de la Côte d’Opale: Les Echos du Touquet, le Journal de Montreuil/Montreuil Hebdo, le Réveil de Berck/le Phare de Berck
l’Echo de la Lys, La Semaine dans le Boulonnais, l’Indépendant du Pas-de-Calais, l’Avenir de l’Artois, L’Indicateur des Flandres
Presse Alpes-Jura / Le Messager: Le Messager (Thonon), l’Essor Savoyard, le Pays Gessien, la Tribune Républicaine…(la Savoie cesse de paraitre en 2025) Les titres anciennement édités en location-gérance par la Sepraj (La Maurienne, L’Indépendant du Haut-Jura, La Gazette du Morvan, le Courrier de Saint-Claude) sont exploités depuis 2009 par la société SEHPL, filiale d’EBRA.
Audiovisuel
Wéo, NEP TV, Contact FM, Champagne FM…
Le groupe Rossel a acquis en 2016 50% des parts du groupe de médias norvégien Schibsted dans 20 Minutes France, présidé par le groupe Sofiouest (Ouest France) qui détient les 50% restants.
Mini-historique de La Voix du Nord
– 5 septembre 1944: naissance du quotidien, dans le sillage du journal clandestin du même nom créé en 1941. Il succède au Grand Echo du Nord de la France, interdit de reparution à la Libération. – 1945: création de la société éditrice Jules Houcke et Cie – 1946: Léon Chadé, directeur et rédacteur en chef, lance La Voix des Sports – 1968: création de la Voix du Nord SA, dont René Decock est PDG – 1983: nouvelle imprimerie à La Pilaterie (Marcq-en-Baroeul) – 1984: Lancement de RVN (Radio Voix du Nord), qui devient La Voix de l’Info en 1991, et qui disparaît en 1998 – 1989: Jean-Louis Prévost réalise un rachat d’entreprise par ses salariés (RES) après une « bataille d’actionnaires ». Création de la holding VNI (Voix du Nord Investissement), dont Jean-Louis Prévost est le président du directoire – 1994: Entrée du Crédit Agricole, via Camnord, dans le capital – 1995: nouvelle formule, avec automatisation de la chaîne de fabrication – 1998: entrée du groupe belge Rossel, et donc de la Socpresse qui en est actionnaire, dans le capital – 2000: rapprochement avec Nord Eclair (détenu par la Socpresse et confié, en février 2001, en location-gérance à la Société d’exploitation de Nord-Eclair (SENE) dont La Voix du Nord détient 75% des parts) – 2002: la Socpresse devient actionnaire majoritaire. Michel Nozière président de VNI – 2004: Jean-Louis Prévost est limogé. Michel Nozière le remplace à la présidence du conseil d’administration de La Voix du Nord SA – 2005: Rossel (re)devient l’actionnaire principal – mai 2006: passage au format tabloïd – avril 2009: lancement de la chaîne de télévision locale Wéo – juillet 2009: prise de contrôle du Courrier picard – février 2011: le Crédit agricole acquiert 25% du capital de VNI – 2013: rachat au groupe Hersant de L’Union, L’Est-Éclair…
– André Soleau. La Voix du Nord: La grande braderie. L’Harmattan, 2006. Présentation sur le blog de l’auteur. – Natalis Dumez. Le Mensonge reculera…, Félix Planquart, 1946. Réédité en 2006 par Les Lumières de Lille – Frédéric Lépinay. La Voix du Nord: Histoire secrète. Les Lumières de Lille, 2005. – Jean-Paul Visse. La Presse du Nord et du Pas-de-Calais au temps de L’Echo du Nord. 1819-1944. Presses Universitaires du Septentrion (Temps, Espace et Société), 2004 – Roger Vicot. Poing à la ligne. La Voix du Nord (1941-1944). L’Harmattan, 1994 – André Diligent. Un Cheminot sans importance. Editions France-Empire, 1975 (Prix littéraire de la Résistance 1979)
– Le Crédit Agricole Nord de France monte sa participation dans le Groupe La Voix du Nord à 24,2%. » La Correspondance de la presse, 3 février 2012 – « Le Groupe La Voix et le Crédit Agricole renforcent leur alliance. » La Voix du Nord, 3 février 2012 – « La Voix du Nord et La Montagne s’unissent. » Le Figaro, 1er juillet 2011 – « La Voix du Nord parle fusion avec le groupe Centre-France. » Le Monde, 1er juillet 2011 – « Mariage en vue pour La Voix du Nord et La Montagne. » Les Echos, 30 juin 2011 – « Les ambitions du belge Rossel en France illustrent sa confiance dans la presse écrite. Le patron du groupe propriétaire du Soir, Bernard Marchant, explique sa vision du secteur. » Le Monde, 16 juin 2011 – « Le Crédit Agricole prend 25% de La Voix du Nord. Dans le même temps, le Crédit mutuel pourrait se désengager de ses quotidiens régionaux de l’est de la France. » Le Figaro, 24 février 2011 – « Le Crédit Agricole entre au capital de La Voix du Nord ». Les Echos, 23 février 2011 – « La Voix du Nord rachète le Courrier Picard. » La Voix du Nord, 15 décembre 2009 – « Le groupe Voix du Nord lance le mensuel Nordway magazine. » La Voix du Nord, 24 novembre 2009 – « La Voix du Nord multiplie les projets de développement. » Les Echos, 16 septembre 2009 – « La Voix du Nord hisse haut les couleurs. Pour résister à la crise, le groupe nordiste relifte ses trois quotidiens, relance le Courrier picard et complète son offre Internet. » CB News n°1025, 14 septembre 2009 – « Le Courrier Picard entre dans le giron de La Voix du Nord. » La Correspondance de la presse, 13 juillet 2009 – « La Voix du Nord prend le contrôle du Courrier Picard. » Stratégies n°1549, 11 juin 2009 – « La Voix du Nord et Hersant Média se disputent Le Courrier Picard. » Les Echos, 2 juin 2009 – « Le Courrier picard ne sera plus une coopérative ouvrière. » Le Monde, 8 avril 2009 – « Wéo peut dire merci à la région Nord-Pas-de-Calais. » (« Les chaînes de télévision locales craignent pour leur survie. ») Les Echos, 20 janvier 2009 – « Wéo, la télé qui aime la nouveauté. La chaîne du groupe Voix du Nord sera lancée au printemps tandis que France 3 développe l’info régionale et que M6 supprime le « Six Minutes ». » La Voix du Nord, 6 janvier 2009 – « Jean-Michel Lobry : « Il faut que notre télé ouvre ses portes ». » (La chaîne Wéo est sur les rails). Nord Eclair, 6 janvier 2009 – « Avenir incertain pour Le Courrier picard. » Les Echos, 21 mai 2008 – « La Voix du Nord cède sa réserve foncière à la Pilaterie. » Face Grand Lille n°200, mai 2008 – « La Voix du Nord est-elle à vendre ? Histoire d’un immeuble qui sentait bon l’encre et le papier. » L’Abeille (Journal de la société des Amis de Panckoucke) n°8, avril 2008 – « Le vrai pouvoir de La Voix du Nord : Les relations du journal avec les élus ; Les pressions des milieux économiques ; Qui dirige réellement le groupe ? » L’Express, 4 octobre 2007 (cahier spécial de 12 pages diffusé uniquement dans la région Nord) – « Le groupe Voix du Nord dévoile une stratégie de croissance multimédia. » La Voix du Nord, 23 septembre 2007 – « La Voix s’offre une nouvelle partition. » CB News n°937, 17 septembre 2007 – « Ca tousse à la Voix du Nord. Alors que le quotidien a enrayé la chute de ses ventes et que la petite-fille d’Hersant entre dans le capital, la rédaction dénonce « la charge de travail ». » Libération, 8 février 2007 – « Le projet d’une édition du journal le lundi divise la rédaction de La Voix du Nord. » Le Monde, 7 février 2007 – « Le plan de développement de La Voix du Nord en marche. » La Voix du Nord, 6 février 2007 – « La Voix du Nord/ Nord Eclair : de nouveaux investissements. » Nord Eclair, 6 février 2007 – « Aude Jacques-Ruettard entre au capital de La Voix du Nord. » Les Echos, 6 février 2007 – « Dans la bonne voie » (dossier Nord). CB News n°892, 18 septembre 2006 – « La Voix du Nord annonce un plan de modernisation sociale. » Le Monde, 21 septembre 2006 – « Groupe Voix du Nord : pour la pérennité du papier et l’essor de l’Internet. » La Voix du Nord, 20 septembre 2006 – « Plus petits… pour grandir. Le 4 mai, La Voix du Nord et Nord Eclair, les deux quotidiens du groupe Rossel, lancent une nouvelle formule marquée par l’abandon du grand format. Objectif : développer les ventes et rajeunir le lectorat. » Stratégies n°1412, 4 mai 2006 – « La Voix du Nord et Nord Eclair passent au format tabloïd. » Les Echos, 3 mai 2006 – « Le 4 mai, la nouvelle formule de Nord Eclair. » Nord Eclair, 4 avril 2006 – « Le 4 mai, la nouvelle Voix. » La Voix du Nord, 2 avril 2006 – « Le belge Rossel affiche ses ambitions. » La Tribune, 25 octobre 2005 – « La Voix du Nord tourne une nouvelle page de son histoire. » La Voix du Nord, 7 octobre 2005 – « La Voix du Nord va s’appuyer sur Rossel pour achever sa mutation. » CB News n°847, 19 septembre 2005 – « Le retour du groupe Rossel. » La Gazette Nord-Pas-de-Calais, 8 septembre 2005 – « La Socpresse cède La Voix du Nord au belge Rossel. » Le Monde, 1er septembre 2005 – « Le groupe belge Rossel nouveau propriétaire de La Voix du Nord. » Les Echos, 31 août 2005 – « Le Soir 100 % belge et 100 % content. Serge Dassault a cédé les parts qu’il détenait. »Libération, 25 août 2005 – « La Socpresse s’apprête à se désengager de La Voix du Nord. Le pôle Rhône-Alpes toujours à la recherche d’un acquéreur. » Les Echos, 25 août 2005 – « La Voix du Nord et Nord Eclair en format tabloïd dans un an. » Les Echos, 1er avril 2005 – « Comment Dassault affame ses journaux du Nord. Le propriétaire veut rentabiliser à tout prix la Voix du Nord et Nord Eclair. » Libération, 25 janvier 2005 – « Le Courrier Picard fête ses 60 ans. » (PDF). Participer (le magazine des Scop) n°608, décembre 2004 / janvier 2005 – « Changement à la direction générale de La Voix du Nord. » La Voix du Nord, 15 octobre 2004 – « La Voix du Nord fait de la résistance » CB News n°802, du 20 au 26 septembre 2004 – « La clause de cession pourrait destabiliser le groupe Voix du Nord. » Les Echos, 26 juillet 2004 – « Le PDG de la Voix du Nord limogé. La Socpresse de Serge Dassault remercie Jean-Louis Prévost après 38 ans de maison. » Libération, 23 juillet 2004 – « Dassault met la presse sous pression ». La Gazette Nord-Pas-de-Calais, 25 mars 2004 – « Le rachat de la Socpresse par Dassault suscite des inquiétudes. Les journalistes de La Voix du Nord redoutent de ce nouveau coup de massue ». Le Monde, 14 mars 2004 – « La Voix du Nord et Nord Eclair font pages communes. » Libération, 9 septembre 2003 – « La Voix du Nord absorbée par la Socpresse« . Stratégies n°1265, 24 janvier 2003 – « Le groupe Hersant contrôle La Voix du Nord ». Le Monde, 24 septembre 2002 – « La Voix du Nord et Nord Eclair concrétisent leur rapprochement. » Les Echos, 10 juillet 2001 – Désabusé, Nord Eclair s’arrime à la Voix du Nord. » Libération, 9 juin 2000 – Un quart de la rédaction de La Voix du Nord est sur le départ. » Le Monde, 25 mai 2000 – « Plus de 350 suppressions d’emplois envisagées à Nord Eclair. » Le Monde, 31 mars 2000 – « Le crépuscule de Nord-Eclair. Chute des ventes, déficit chronique, sureffectif : le quotidien de Roubaix craint de devoir vendre son âme à son ennemi lillois, la Voix du Nord. » Libération, 29 décembre 1999 – « Nord Eclair, quotidien sous perfusion, en attente d’un plan de sauvetage. » Le Monde, 17 novembre 1999 – « Récit secret de la guerre de La Voix du Nord. Comment le quotidien nordiste a perdu son indépendance. » Le nouvel Observateur (Spécial Nord) n°1825, 28 octobre 1999 – « Rossel entre dans La Voix du Nord sur fond de tension sociale. » Le Monde, 22 juin 1999
Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798)
Portrait de Thouron, dessiné par N. H. Jacob, lithographié par Langlumé. BM de Lille
Charles-Joseph Panckoucke est le fils d’André-Joseph Panckoucke (1703-1753), libraire lillois à l’origine du premier titre de presse du Nord-Pas-de-Calais, L’Abeille flamande (1746).
Après avoir repris la librairie familiale en 1757, il publie son premier journal, les Annonces, Affiches et Avis divers pour les Pays Bas français en 1761, mais quitte Lille pour Paris l’année suivante.
Entre 1767 à 1774, Charles-Joseph Panckoucke publie le Grand Vocabulaire François, dans la lignée de l’Encyclopédie et du Dictionnaire de Trévoux.
Il crée le Journal de Genève(Journal historique et politique) en 1772 et le Journal de Bruxelles (Journal de politique et de littérature) en 1774, tous deux imprimés à Paris.
André-François Le Breton, l’éditeur-libraire initial de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, s’étant retiré une fois la première édition achevée pour vivre de ses rentes, c’est Charles-Joseph Panckoucke qui se chargera des rééditions ainsi que de la publication du Supplément et de la Table analytique. Il publiera à partir de 1782 son Encyclopédie méthodique, actualisant le contenu de l’Encyclopédie et l’organisant thématiquement plutôt qu’alphabétiquement.
Il obtient en 1778 la direction du Mercure de France (journal « monarchiste » qui deviendra Mercure français en 1792) et en 1787, celle de la Gazette de France jusqu’en 1792. En 1789 il acquiert la Gazette nationale, connue sous le nom de Moniteur universel (journal « patriote »), qu’il lèguera à son gendre Agasse en 1794. Il lancera en 1797 La Clef du cabinet des souverains, qui sera absorbée par la Gazette de France en 1805.
Le Moniteur Universel, Journal officiel de l’Empire français, fondé par Charles-Joseph Panckoucke Le Monde Illustré, 12 novembre 1859
La maison d’édition Panckoucke, notamment sous la direction de son fils Charles-Louis-Fleury Panckoucke, est considérée comme le premier groupe de presse en France. Son petit-fils par alliance Désiré Dalloz sera à l’origine des éditions du même nom.
Gilbert Dalmasso. « André et Charles Panckoucke, libraires, éditeurs et promoteurs de la presse lilloise. » L’Abeille (Société des Amis de Panckoucke), n°15 (septembre 2010) et n°16 (décembre 2010)
Robert Darnton. L’aventure de l’Encyclopédie, 1775-1800: un best-seller au siècle des Lumières. Librairie académique Perrin, 1992 (rééd. Points Histoire, 2013)
UNESCO. Les Agences télégraphiques d’information. 1953
« Une véritable révolution se produisit dans le journalisme à l’époque où la presse dite « à bon marché » fit son apparition en France, en 1836, et dix-neuf ans plus tard, à la suite de l’abolition définitive du droit de timbre, en Grande-Bretagne.
Les journaux, qui jusqu’alors s’étaient davantage intéressés aux doctrines et aux polémiques qu’à la « nouvelle » proprement dite, se transformèrent et devinrent des organes d’information. Il fut alors évident qu’aucune publication, dans aucun pays du monde, ne pouvait disposer de moyens financiers et techniques suffisants pour recueillir, se faire transmettre et recevoir rapidement l’ensemble des informations exigées désormais par les lecteurs dont la curiosité grandissait avec les progrès de l’éducation.
C’est donc la naissance des journaux de grande information qui favorisa le développement des agences télégraphiques. Celles-ci, qui étaient au début des entreprises commerciales, pouvaient, en vendant des nouvelles à un nombre de plus en plus grand de clients, les leur procurer à moindres frais et aussi rapidement que le permettaient les moyens de télécommunication de l’époque. » (UNESCO. Les Agences télégraphiques d’information. 1953)
« Née au début du XIXe siècle, l’information de presse est étroitement liée à l’essor du capitalisme. C’est parce que les grandes banques, les groupes industriels et les négociants avaient besoin de nouvelles exactes, heure par heure, que s’organisa un marché de l’information. Ce fut le grand mérite de Charles Havas, le créateur de la première agence de presse au monde. » (Tristan Gaston-Breton. « Havas et la communication. » Les Echos, 11 août 2003)
« Le public peut croire qu’il y a plusieurs journaux, mais il n’y a, en définitif, qu’un seul journal. (…) M. Havas a une agence que personne n’a intérêt à divulguer, ni les ministères, ni les journaux d’opposition. Voici pourquoi. M. Havas a des correspondants dans le monde entier; il reçoit tous les journaux de tous les pays du globe, lui, le premier. (…) Tous les journaux de Paris ont renoncé, pour des motifs d’économie, à faire pour leur compte les dépenses auxquelles M. Havas se livre d’autant plus en grand qu’il a maintenant un monopole, et que tous les journaux, dispensés de traduire comme autrefois les journaux étrangers et d’entretenir des agents, subventionnent M. Havas pour une somme mensuelle pour recevoir de lui, à heure fixe, les nouvelles de l’étranger. » (Balzac,la Revue parisienne du 25 août 1840, pp. 246-247)
Une agence de presse fonctionne comme un grossiste de l’information. Elle vend des nouvelles d’actualité à des détaillants qui peuvent être des médias de l’information (quotidiens, magazines, radios, télévisions, nouveaux médias), des institutionnels (gouvernements, organisations publiques nationales ou internationales, ONG) ou des acteurs économiques (entreprises, organisations syndicales, institutions financières, organisations internationales). (…)
Pour les cadres dirigeants des institutions et des entreprises, elles fournissent dans les meilleurs délais une réponse adaptée à leurs intérêts stratégiques.
Une agence permet d’informer sur un domaine (musique, sport, économie, sciences, santé, etc.) ou de façon générale sur des pays ou des régions dans lesquels ses clients n’ont pas, ou pas assez, de journalistes, de correspondants ou de spécialistes susceptibles de leur fournir une information rapide et conforme aux critères journalistiques. (J-F. Richard, 2013)
Chronologie
1825: Charles Havas organise un bureau de nouvelles pour le compte du banquier Ouvrard. Il traduit des informations de l’étranger et les expédie à ses abonnés, qui sont à l’origine des diplomates, négociants et financiers. L’agence Havas sera créée en 1835 et approvisionnera la presse à bon marché alors naissante.
1840: Charles Morse dépose un brevet pour le télégraphe électrique
1845: première ligne de télégraphie électrique en France (entre Paris et Rouen)
1848: Naissance aux Etats-Unis de l’Harbour News Association, qui deviendra The Associated Press (AP) en 1892
En 1849, Bernhard Wolff fonde à Berlin l’agence Wolff (future Agence Continentale), et Julius Reuter ouvre en 1851 au Royal Exchange de Londres un bureau d’informations commerciales qui deviendra l’agence Reuters. Tous deux sont d’anciens collaborateurs d’Havas, et les trois agences signeront un accord de coopération en 1859, que rejoindra l’Associated Press en 1875.
1851: premier câble sous-marin entre la France et l’Angleterre
1858: premier câble transatlantique entre l’Irlande et Terre-Neuve
1877: Émile Baudot invente le code Baudot utilisé par les téléscripteurs
1884: Naissance du quotidien Le Matin, qui se revendiquera « seul journal français reliant par ses fils spéciaux les quatre premières capitales du globe »
1894 : Invention de la télégraphie sans fil (TSF) grâce aux travaux de Guglielmo Marconi et d’Albert Turpain
1904: Le gouvernement russe crée l’Agence télégraphique de Saint-Pétersbourg, qui deviendra l’Agence TASS (Agence télégraphique de l’Union soviétique) en 1922
1907: Création de l’agence américaine United Press Association, et en 1909 de l’International News Service par William Randolph Hearst.
Ces deux agences fusionneront en 1958 pour devenir United Press International
1940: l’Agence Havas est scindée en une branche « Office français d’information » qui devient l’Agence France-Presse en 1944 et une branche publicitaire qui conserve le nom d’Agence Havas
En savoir plus
L’agence de presse, maillon essentiel dans la chaîne de l’information – FFAP
La Fédération Française des Agences de Presse (FFAP), créée en 1945 sous le nom de SNAP (Syndicat national des agences de presse), rassemble près de 100 agences de presse, réparties par spécialités au sein de trois syndicats:
Le SAPIG – Syndicat des Agences de Presse d’Informations Générales
Le SAPHIR – Syndicat des Agences de Presse Photographiques d’Information et de Reportage
Le SATEV – Syndicat des Agences de Presse Audiovisuelles
Créé en 1835, le groupe allemand Bertelsmann appartient depuis sept générations à la famille Bertelsmann-Mohn, et n’est pas coté en Bourse.
Fermé en 1944, il sera re-fondé en 1947 par Reinhard Mohn, descendant du fondateur Carl Bertelsmann.
Gruner + Jahr
Issu de la fusion en 1965 de l’imprimeur Gruner et de l’éditeur Jahr.
Siège à Hambourg
CA 2016 : 1,58 milliard d’euros (G+J)
Titres édités: Stern, TV Today, Geo, Brigitte, gala, Woman, Capital, PM, Barbara… En France : Prisma Media
RTL Group: audiovisuel. CA 2015 : 6 milliards d’euros (Capital.fr) (En France: M6, RTL, RTL2, FunRadio…) Arvato: marketing client, CRM (historiquement vente de livres par correspondance, logistique) Penguin Random House: édition de livres (Bertelsmann se renforce dans Penguin – Capital.fr) BMG Rights Management: gestion de droits musicaux (après cession en 2008 à Sony de Sony-BMG)
– « Bertelsmann prend à 100% le contrôle de Gruner + Jahr. » Challenges.fr, 6 octobre 2014
– « « Une » endeuillée pour le dernier numéro du « Financial Times Deutschland ». » (lemonde.fr, 7 décembre 2012 « Bertelsmann prêt à ouvrir son capital. La structure familiale du géant allemand des médias freinait toute opération d’envergure. » Le Figaro, 2 avril 2012 « Bertelsmann, maison mère de RTL, M6 et Capital, se donne les moyens d’accélérer son expansion. » Les Echos, 29 mars 2012 « Bertelsmann affiche les premières pertes de son histoire. » Les Echos, 24 mars 2010 « RTL Group a limité les dégats en 2009. » Les Echos, 12 mars 2010 « RTL Group sauvé par la réduction des coûts. » Le Figaro, 12 mars 2010 « Bertelsmann perd son patriarche. Reinhard Mohn, qui a transformé la PME en géant des médias, est décédé samedi à l’âge de 88 ans. » Le Figaro, 5 octobre 2009 « Le groupe Bertelsmann recadre Prisma Presse. » Challenges n°182, 1er octobre 2009 « Bertelsmann lance un plan de rigueur pour faire face à la crise. » Les Echos, 1er septembre 2009 « Le géant Bertelsmann n’échappe pas à la disette publicitaire. » Les Echos, 13 mai 2009 « Après une baisse de 9%, Bertelsmann table encore sur un recul de son bénéfice d’exploitation cette année. » La Correspondance de la presse, 25 mars 2009 « Le patron du pôle presse de Bertelsmann quitte le directoire. » Les Echos, 26 décembre 2008 « Clubs de livres : Bertelsmann renonce à vendre France Loisirs. » Les Echos, 16 juillet 2008 (brêve) « France Loisirs mis en vente par Bertelsmann. Le groupe allemand espère retirer 300 millions de la cession de l’ensemble de Direct Group France. » Le Figaro, 7 juillet 2008 « Bertelsmann peine à s’adapter à l’ère numérique. » Les Echos, 19 mars 2008 « Gruner+Jahr rachète le Financial Times Deutschland. « Le Monde, 1er février 2008 « Gruner+Jahr seul propriétaire du FT Deutschland. » Le Figaro, 31 janvier 2008 « Bertelsmann : le futur PDG veut à la fois développer et élaguer. » Les Echos, 14 décembre 2007 « L’allemand Gruner+Jahr va se renforcer sur le marché autrichien. » Les Echos, 11 avril 2007 « Bertelsmann devient le numéro un américain des clubs culturels. » Les Echos, 11 avril 2007 « Bertelsmann contrôle le club de livres Bookspan. » Le Figaro, 11 avril 2007 « Bertelsmann prêt à consacrer plus de 6 milliards à des acquisitions. » Les Echos, 22 mars 2007 « Hartmut Ostrowski futur patron du groupe Bertelsmann. » Les Echos, 22 janvier 2007 « Bertelsmann se dote d’un nouveau président du directoire. Hartmut Ostrowski remplacera Gunter Thielen à la tête du numéro cinq mondial des médias. » Le Figaro, 20 janvier 2007 « Bertelsmann : le successeur de Gunther Thielen sera désigné vendredi. » Les Echos, 16 janvier 2007 « Bertelsmann prépare le départ de Gunther Thielen. » Les Echos, 17 novembre 2006 « Bertelsmann envisage de vendre ses parts dans le joint-venture Sony BMG. » Les Echos, 6 juillet 2006 « Direct Group en passe de doubler son profit opérationnel. » Les Echos, 4 juillet 2006 « Bertelsmann : 4,5 milliards d’euros pour éviter la Bourse. » Le Figaro, 26 mai 2006 « Le groupe Bertelsmann rachète au prix fort la participation de GBL. » Les Echos, 26 mai 2006 « Les cadres de Bertelsmann favorables à une mise en Bourse. » Le Monde, 24 mai 2006 « Le groupe RTL envisage de supprimer plusieurs centaines d’emplois. » Les Echos, 12 mai 2006 « Bertelsmann en pleine forme avant la recomposition de son capital. » Les Echos, 4 mai 2006 « Albert Frère fait monter la pression sur Bertelsmann. » Le Monde, 4 mai 2006 « Bertelsmann : la Bourse ou la vente ? » CB News n°873, 3 avril 2006 « Bertelsmann et Axel Springer contestés dans leur pré carré allemand. » Le Monde, 31 janvier 2006 « Bertelsmann en marche vers la Bourse malgré lui. » Le Figaro, 28 janvier 2006 « Hartmut Ostrowski bientôt à la tête de Bertelsmann. » Les Echos, 15 décembre 2005 « Bertelsmann : la famille Mohn renforce son emprise. » Le Figaro, 15 décembre 2005
– « Le « Berliner Zeitung » change de propriétaire. » LeMonde.fr, 25 octobre 2005 « Bertelsmann bientôt premier libraire de France. Six mois après avoir racheté Privat, le groupe allemand négocie le rachat d’Alsatia, une des dernières chaînes de librairie régionale indépendante. » Le Figaro, 12 octobre 2005 « France Loisirs négocie le rachat d’Alsatia. » Les Echos, 12 octobre 2005 « RTL Group se renforce en Grande-Bretagne. » Le Figaro, 21 juillet 2005 « L’allemand Gruner+Jahr revend quatre magazines aux Etats-Unis. » Le Monde, 26 mai 2005 « Bertelsmann entame son désengagement aux Etats-Unis. » Les Echos, 25 mai 2005 « Bertelsmann se tourne vers l’Europe de l’Est. RTL Group connaît un tassement de son audience en Allemagne et joue sur la télé-réalité pour gagner de nouveaux publics étrangers. » Le Monde, 25 mars 2005 « (Afin de racheter les parts d’Albert Frère) Bertelsmann se dit prêt pour une entrée en Bourse. » Le Figaro, 19 mars 2005 « Bertelsmann prévoit des résultats en nette amélioration cette année. » Les Echos, 18 mars 2005 « En Allemagne, RTL Group fête les 20 ans de sa première chaîne à grand renfort de télé-réalité. Malgré la morosité publicitaire, le groupe est sorti du rouge en 2003. » Le Monde, 21 avril 2004 « Bertelsmann à la recherche d’une nouvelle croissance ». Le Figaro, 31 mars 2004 « Bertelsmann reporte à 2006 tout projet d’introduction en Bourse ». Les Echos, 31 mars 2004 « RTL Group veut renforcer sa « famille de chaînes » ». Les Echos, 18 mars 2004 « Grand déballage chez Bertelsmann ». Libération, 17 décembre 2003 « RTL Group se bat pour défendre ses positions au sein de M6 ». Le Figaro, 12 décembre 2003 « RTL Group bientôt maître de M6 ». La Tribune, 24 novembre 2003 « Bertelsmann : la famille Mohn resserre les rangs. Gerd Schulte-Hillen démissionne ». Le Figaro, 21 novembre 2003 « RTL Group bientôt aux commandes de M6. » Stratégies n°1302, 13 novembre 2003 « M6 à vendre ». Le nouvel Economiste n°1233, 24-30 octobre 2003 « M6 sous la coupe de Bertelsmann ». Le Figaro, 10 octobre 2003 « Gruner + Jahr à la veille d’une recomposition majeure ». Le Figaro, 4 septembre 2003 Bertelsmann en ordre de bataille ». Capital, septembre 2003 « Bertelsmann vend son édition scientifique pour se désendetter ». Les Echos, 14 mai 2003 « Bertelsmann : la révolution de palais ». Le Point, n°1593, 28 mars 2003 « Gruner+Jahr veut lancer un magazine féminin en France ». Les Echos, 28 mars 2003 « Gruner+Jahr en proie aux difficultés ». Le Figaro, 28 mars 2003 RTL au centre de la stratégie du groupe Bertelsmann ». Le Figaro, 26 mars 2003 « Bertelsmann entend poursuivre l’amélioration de son résultat cette année ». Les Echos, 26 mars 2003 Enquête : « Bertelsmann, le retour aux sources ». Les Echos, 24 mars 2003
Jean-Marie Charon. « Vivendi-Bertelsmann : logique financière ou logique de métiers ? »Communication & Langages n° 131, avril 2002
« Grüner+Jahr à l’heure des choix ». Le Figaro, 10 novembre 2000
Fondé en 2012 par Pascal Chevalier et Gautier Normand, Reworld Media se constitue en rachetant Marie France (au groupe Marie-Claire), puis les titres d’Axel Springer France (Télé Magazine, Gourmand), quelques magazines de Lagardère (Be, Maison & Travaux, Pariscope, Auto Moto…) et enfin les magazines de Mondadori France (Closer, Grazia, Télé Poche, Télé Star, Biba, Auto Plus, Le Chasseur français, Science & Vie….) en 2019.
Chiffre d’affaires (Reworld) 2024: 534,73 millions d’euros. (Reworld)
Chiffre d’affaires (Reworld) 2023: 549,3 millions d’euros. (Reworld, 2024)
Chiffre d’affaires (Reworld) 2020: 424,7 millions d’euros. (Reworld, 2022)
Chiffre d’affaires (Mondadori) 2018: 305,6 millions d’euros (CB News)
Chiffre d’affaires (Reworld) 2017: 185,6 millions d’euros. (Stratégies, 29 mars 2018)
Titres édités: Science & Vie, Closer, Télé Star, Autoplus, Biba, Dr Good, Grazia (reparution en mars 2025)… + Marie France, Le Journal de la Maison, Maison & Travaux, Gourmand, L’Auto Journal, Télé Magazine, Psychologies (2022), Doctissimo, aufeminin, Marmiton… Auto Moto est cédé en 2021 au groupe Horyzon (Autonews, Onze…)
Filiale du groupe Dassault, constructeur aéronautique
Chiffre d'affaires 2024: 579 millions d'euros (dont 197 millions pour le pôle news et 125 millions pour l'activité Voyage: Les Maisons du Voyage et Marco Vasco) (Le Figaro)
Chiffre d'affaires 2023: 555 millions d'euros, dont 60% avec le numérique (Le Figaro)
Chiffre d'affaires 2018: 601 millions d'euros (Les Echos)
Chiffre d'affaires 2017: 550 millions d'euros (Le Figaro)
Chiffre d'affaires 2016: 520 millions d'euros (Dassault)
Chiffre d'affaires 2015 pour Le Figaro: 300 millions d'euros(Stratégies)
Chiffre d'affaires 2015 Numérique: 160 millions d'euros (Le Figaro)
Pôle news: le Figaro, Le Figaro Magazine, Madame Figaro, TV Magazine, Gala + Le Figaro TV (sur la TNT francilienne depuis 2023). CA 2024: 197 millions d’euros (La Lettre)
Numérique: CCM Benchmark (Copains d’avant, le Journal du Net, l’Internaute, Comment ça marche, WanSquare, la Lettre de l’Expansion…), Figaro Classifieds (Cadremploi, FigaroImmo (ex-Explorimmo), Viadeo…)
Né en 2024 de la scission du groupe Vivendi (Canal+, Havas..), dont Vincent Bolloré est le premier actionnaire, Louis Hachette Group rassemble Lagardère Publishing (Hachette Livre), Lagardère Travel Retail (boutiques Relay…), Lagardère News (le JDD, le JDNews, licence Elle), Lagardère Radio (Europe 1, Europe 2, RFM…), complétés de Prisma Media, racheté en 2021 auprès de Gruner + Jahr, filiale de l’allemand Bertelsmann.
Chiffre d’affaires Louis Hachette Group 2024: 9,235 milliards d’euros
(chiffres Correspondance de la Presse)
Chiffre d’affaires Lagardère News 2024: 88 millions d’euros
Chiffre d’affaires Lagardère Radio 2024: 82 millions d’euros
Chiffre d’affaires Prisma 2024: 293 millions d’euros
Chiffre d’affaires Prisma 2023: 309 millions d’euros (Prisma)
Titres édités: GEO, Ça m’intéresse, Capital, Voici, Femme Actuelle, Cuisine Actuelle, Télé Loisirs, Télé 2 Semaines, Télé Z, TV Grandes chaînes, Flow, Dr Good, National Geographic, Bazaar, Harvard Business Review, The Good Life, Ideat… (Gala a été cédé au groupe Figaro en 2023)
En 2018, le groupe présidé par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a racheté l’hebdomadaire Marianne, puis les magazines Elle*, Télé 7 Jours, Version Femina, France Dimanche, Ici Paris…, cédés par le groupe Lagardère. (Public a été revendu à Heroes Media en 2024.)
*La licence Elle est toujours détenue par Hachette.
Il lance l’hebdomadaire Franc-Tireur en 2021, et soutient Futur (ex Usbek & Rica) ainsi que Libération.
Il détient 45% du pure-player vidéo Loopsider.
Chiffre d’affaires 2022: 222 millions d’euros. (Le Monde)
L’ex-branche médias de Altice France (SFR), qui comprend NextRadioTV (BFMTV, RMC…), a été rachetée (à l’exception de RMC Sport) en 2024 par Rodolphe Saadé (CMA-CGM), propriétaire de La Tribune Dimanche et de La Provence + participations dans M6 et Brut.
Chiffre d’affaires 2023: 349 millions d’euros (La Tribune)
Titres édités: L’Express a été racheté par Alain Weill, alors PDG d’Altice France, et le quotidien Libération a été transféré dans une à but non lucratif en 2020.
Voir aussi la CPPAP (commission paritaire des publications et agences de presse), chargée entre autres de délivrer un avis relatif au bénéfice du régime économique de la presse (tarifs postaux et fiscaux privilégiés) des publications et de reconnaître la qualité de service de presse en ligne (SPEL).
Patrick Eveno. Les médias sont-ils sous influence? Larousse (A dire vrai), 2008
Patrick Le Floch, Nathalie Sonnac. Economie de la presse. La Découverte (Repères), 2007
Patrick Le Floch. « La fin d’un modèle? » Projet n°290 (« La presse sous pression »), janvier 2006
Michel Mathien. Economie générale des médias. Ellipses (Infocom), 2003
Le Parapluie (1970-1973)
Véritable témoignage de l’effervescence artistique et culturelle underground, Le Parapluie est né de l’idée d’Henri-Jean Enu, et voit le jour en novembre 1970, tout droit sorti d’une imprimerie parisienne nommée « le souterrain ».
13 numéros sont parus entre 1970 et 1973.
Son graphisme coloré et sa volonté de dévoiler une contre-culture à tous ses lecteurs font de lui un journal qui décloisonne les idées, et mélangeant les genres littéraire, musical et graphique.
Théophraste Renaudot (1586-1653)
Théophraste Renaudot est le fondateur, en 1631, de la Gazette, considéré comme premier journal français*.
Originaire de Loudun, médecin, il est nommé en 1619 Commissaire aux pauvres du royaume, grâce à François Leclerc du Tremblay, alias père Joseph, alias l’Eminence grise, proche du cardinal de Richelieu.
Avec le soutien de ce dernier, Renaudot fonde plusieurs organismes à vocation sociale, notamment un Bureau d’adresse qui diffusera des offres d’emploi puis des annonces de toute sorte. Il y organisera des conférences philosophiques et scientifiques, sur le modèle des académies alors florissantes.
En 1631 il obtient un privilège -nécessaire à tout éditeur- pour publier la Gazette, qui sera l’organe d’information plus ou moins officiel du gouvernement, Louis XIII et Richelieu y collaborant même personnellement.
C’est toutefois dans ce contexte de « dépendance » que Renaudot proclamera l’utilité des gazettes qui « empêchent les faux bruits » et posera les fondements de l’éthique journalistique (Voir Gilles Feyel).
Théophraste Renaudot. De la petite fille velue et autres conférences du Bureau d’Adresse. Choix et présentation par Simone Mazauric. Klincksieck (cadratin), 2004
Raymond Duplantier. « La vie tourmentée et l’oeuvre laborieuse de Théophraste Renaudot. » Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest et des Musées de Poitiers, 3e et 4e trimestres 1947
Arsène-Marie Chauchat. La curieuse et grande figure de Théophraste Renaudot, Sieur de Boissemé: fondateur du journalisme en France. Hachette (Histoire de la presse en dix portraits), 1937
Odette Pannetier, G. Charensol, Pierre Demartres et all. La vie de Théophraste Renaudot. NRF-Gallimard (Vies des hommes illustres n°42), 1929
Journalisme culturel – Critique des spectacles
« La critique est l’une des formes les plus anciennes du journalisme. Appliquée à la littérature, puis au théâtre, elle s’est étendue à l’ensemble des disciplines culturelles, notamment la peinture, la musique et, au XXe siècle, le cinéma. Il a fallu toutefois attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour qu’elle soit reconnue comme une spécialité du journalisme, et non plus seulement comme une activité réservée aux écrivains et aux artistes.
Au XXe siècle, elle est devenue l’une des rubriques importantes des journaux. Son statut est un peu particulier puisqu’elle est l’un des rares domaines où ne s’applique pas la règle de la séparation entre l’information et le commentaire, mais les critiques ne s’en considèrent pas moins comme des journalistes à part entière. Comme leurs confrères, ils traitent des événements de l’actualité et donnent sur ceux-ci les renseignements, les éclairages, les points de vue qu’ils jugent nécessaires pour informer le public. » (T. Ferenczi. Le journalisme en France, PUF, 2007)
« Il existe dans tout critique un auteur impuissant » (Balzac)
« Tout journaliste a dans ses tiroirs un roman inachevé » (Hemingway)
« La critique, en ce qui concerne le cinéma, n’est pas une profession ni même un métier: tout juste un expédient. Je n’ai jamais entendu un petit garçon déclarer: « quand je serai grand, je serai critique. » On devient critique par hasard, après avoir échoué dans la littérature, le professorat, la publicité ou la soudure autogène. » (François Truffaut)
« Les rock critics sont des gens qui ne savent pas écrire qui interrogent des gens qui n’ont rien à dire pour des gens qui ne savent de toute façon pas lire. » (Frank Zappa)
« Critique littéraire: petites promotions entre amis » CFJ, 2002 (A propos de l’interview d’Edwy Plenel -invité pour son livre Secrets de jeunesse et alors directeur de la rédaction du Monde– par Josyane Savigneau, chef du service culture du Monde, dans l’émission littéraire « Campus » sur France 2 en 2001)
Bernard Stéphane. La Critique: Examen critique des arts. Economica, 1995
La Métaphore. Où va la critique? Editions de la Différence, 1995
Anne Maurel, Bruno Vercier. La Critique. Hachette Éducations, 1994
Yves Deplus. Le journalisme littéraire écrivain: un homme au carrefour du journalisme et de la littérature. IHECS (Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales) de Bruxelles, 1994
René Prédal. La critique des spectacles. Les guides du CFPJ, 1988
Christian Sauvage. « Le critique » in Journaliste: une passion, des métiers. CFPJ (Connaissance des médias), 1988
« A quoi sert la critique? » (Dossier) Télérama n°2037, 25 janvier 1989
Denis Rousseau. « Le cinéma et sa critique: la préhistoire s’achève. » Trimedia n°11, juillet 1980
Lucien Guissard. « La presse et les livres: quelle critique littéraire? » Trimedia n°5, novembre 1978
Henry Rabine. « Le critique de cinéma au(x) festival(s) ou les mémoires d’une taupe. » Presse Actualité n°76, septembre-octobre 1972
René Jeanne. Le cinéma et la presse: 1895-1960. Armand Colin (Kiosque), 1961
CELSA: Centre d’études littéraires et scientifiques appliquées (Neuilly-sur-Seine)
Master professionnel de Journalisme. Créé en 1965, le CELSA, École des hautes études en sciences de l’information et de la communication, fonctionne comme une grande école au sein de l’Université Paris-IV-Sorbonne.
EJCAM : Ecole de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille Créée en novembre 1982, composante de l’Université de la Méditerranée.
Master Professionnel avec deux spécialités principales: «Journalisme» et «Information, Communication et Nouvelles Technologies»
EjT: Ecole de journalisme de Toulouse Reconnue depuis 2000.
L’EjT et l’Université de Droit et de Science Politique Paul Cézanne Aix/Marseille III ont mis en place le principe d’un double diplôme EjT/Master de journalisme juridique.
IFP: Institut Français de Presse, Paris 6e
Département Information – Communication de l’Université Panthéon-Assas – Paris II.
Master professionnel de journalisme reconnu par la CNPEJ en 2006 (le DESS l’était depuis 2004)
IPJ: Institut Pratique de Journalisme (Paris 9e) Depuis octobre 2011, l’Institut Pratique du Journalisme est devenu un département de l’université Paris Dauphine (Paris Sciences et Lettres).
Le BUT Journalisme de Lannion Département Information et Communication, option journalisme.
Depuis 1996, le département Information-Communication de l’IUT de Lannion (Université de Rennes 1) propose un cycle spécialisé de deux années conduisant au DUT de journalisme.
– La CNMJ (Conférence Nationale des Métiers du Journalisme)souhaite devenir un des lieux où se débat la question de la formation des journalistes en relation avec tous les acteurs de la filière : responsables d’enseignement initial ou continu, partenaires sociaux, employeurs, pouvoirs publics et experts. Sa première édition s’est tenue en septembre 2010 et était consacrée aux critères de reconnaissance des établissements enseignant le métier et à la formation des journalistes tout au long de leur vie professionnelle.
– La Formation des journalistes. Rapport de Claude Sales remis à la ministre de la culture et de la communication en 1998. Disponible sur le site de la Documentation Française.
– Ivan Chupin. Les écoles du journalisme: Les enjeux de la scolarisation d’une profession (1899-2018). PUR (Presses Universitaires de Rennes), 2018
– Jean-Marie Charon, Jacqueline Papet (dir.) Le Journalisme en questions. Former pour innover. Ina-L’Harmattan (Les Médias en actes), 2015
– Jean-Marie Charon, Jacqueline Papet (dir.) Le Journalisme en questions. Réponses internationales. Ina-L’Harmattan (Les Médias en actes), 2014 (note de lecture dans la revue Questions de communication)
– Observatoire Boivigny. Les écoles de journalisme et l’emploi dans les médias. Mai 2008
– Erik Neveu. « L’université et la formation des journalistes » in Eveline Pinto (dir.) Pour une analyse critique des médias, Editions du Croquant, 2007
– DDM, CRAP. Devenir Journalistes. Sociologie de l’entrée sur le marché du travail. La Documentation Française, 2001.
– Valérie Devillard, Marie-Françoise Lafosse, Christine Leteinturier, Rémy Rieffel. Les Journalistes français à l’aube de l’an 2000. Profils et parcours. Editions Panthéon-Assas, 2001
Préparation aux concours
– Lucie Alexis, Valérie Devillard, Agnès Granchet. Le Manuel de journalisme. Ellipses 2022
– Fabienne Cassagne, Anna Rousseau, Thibault Saingeorgie. Réussir son concours d’entrée en école de journalisme. Foucher, 2017 (5e édition entièrement remaniée)
– Annick Batard, Marie-Christine Lipani-Vaissade. Entrée en écoles de journalisme: Épreuves écrites et orales. Entraînement. Vuibert (Admis en grandes écoles), 2011
– Marie-Christine Lipani-Vaissade. Entrée en écoles de journalisme: Épreuves orales. Vuibert (Admis en grandes écoles), 2011
– Philippe Gaudin. Préparer les concours des écoles de journalisme. PUF (Collection Major), 2010 (2e éd.)
– Marie-Lorène Giniès, Elodie Thivard. Les Métiers du journalisme. Studyrama, 2010 (8ème éd.)
– Anne-Lise Carlo, Yohanna Sultan. Réussir son concours d’entrée en écoles de journalisme. Foucher, 2010 (4e éd.)
– Alexandrine Civard-Racinais. Métiers du journalisme: un rêve à portée de main. L’Etudiant (Métiers & Formations), 2009
– Jérôme Chapuis, Thomas Portier, Pierre Tessier. Guide à l’intention des futurs journalistes: Pour réussir les concours des écoles de journalisme. Sedes, 2006
– « L’école publique de journalisme de Tours (EPJT) passe de la licence au master de journalisme. » La Correspondance de la Presse, 19 janvier 2018
– Géraud Lafarge, Dominique Marchetti. « Les hiérarchies de l’information. Les légitimités « professionnelles » des étudiants en journalisme ». Sociétés contemporaines, 2017/2 (N° 106), p. 21-44. DOI: 10.3917/soco.106.0021.
– « Samuel Bouron: «La formation des journalistes est devenue un marché». » L’Humanité, 7 avril 2016
– En école de journalisme, le Web a mangé la presse écrite (et le reste). Rue89, 3 novembre 2015
– « Une bien étrange entreprise: le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ). » Acrimed, 6 novembre 2013
– « L’IUT Nice Côte d’Azur officiellement reconnu 14ème école de journalisme par la profession. » La Correspondance de la Presse, 14 octobre 2013
– « L’IUT de Nice-Côte d’Azur en lice pour être la 14ème école de journalisme proposant une formation initiale reconnue par la profession. » La Correspondance de la Presse, 19 février 2013
– « Les écoles de journalisme chérissent le public. Longtemps sur leur piédestal, le CFJ, l’ESJ et l’IPJ nouent des partenariats divers et variés avec l’enseignement supérieur public. » Stratégies n°1683, 14 juin 2012
– Dominique Marchetti, Gérard Lafarge. « Les portes fermées du journalisme. L’espace social des étudiants des formations «reconnues» ». Actes de le recherche en sciences sociales n°189, septembre 2011
– « Les écoles de journalisme tentent de s’ouvrir à la diversité. » Le Monde, 3 juillet 2011
– « Les masters de journalisme font leur mue. » Le Point, 19 mai 2011
– Le n°21 des Cahiers du Journalisme (automne 2010) a pour thème central « Journalisme et formation ». Voir le sommaire et accéder aux articles.
– Etude documentaire: « L’évolution de la formation des journalistes français, selon une étude de Mme Christine Leteinturier (IFP). » La Correspondance de la presse, 3 décembre 2010
– « Formation : les dernières tendances en journalisme et communication. » Stratégies n°1608, 4 novembre 2010
– « Conférence nationale des métiers du journalisme: comment harmoniser les référentiels et les statuts des écoles de journalisme? » La Correspondance de la Presse, 30 septembre 2010
– Etude documentaire : « Mission sur la formation aux métiers du journalisme: Rapport de MM. Denis Jeambar, René Silvestre et Bruno Magliulo. » La Correspondance de la presse, 11 juin 2010
– « Journalisme: réservé aux plus motivés. Le chemin est long de l’école à la rédaction… Les métiers des médias suscitent toujours autant de vocations, mais restent difficiles à décrocher. » Le Monde (Education), 14 avril 2010
– Dossier: « Faut-il encore former des journalistes? » MédiaMorphoses n° 24, octobre 2008. Voir notamment « La reconnaissance des écoles de journalisme. Entretien avec Jacqueline Papet » (PDF)
– « Journalisme: pour étudiants sur-motivés. Il faut se battre pour entrer dans les écoles reconnues, et plus encore à la sortie. Peu ou pas de poses, et même pour décrocher des articles à la pige, la concurrence fait rage. » Le nouvel Observateur, 1er février 2008
– « L’apprentissage mène aussi au journalisme. » Stratégies n°1463, 28 juin 2007
– « Ecoles de journalisme : les jeunes s’y pressent. » Le Monde de l’éducation, décembre 2006
– « Les écoles de journalisme s’adaptent au marché du travail. » Stratégies n°1434, 16 novembre 2006
– « De plus en plus de journalistes, de plus en plus précaires. Entre centres de formation, une concurrence exacerbée. » Le Monde, 14 octobre 2006
– « Formation des journalistes: le CFJ espère être sorti de la crise. » Les Echos, 13 octobre 2006
– « «Donner des outils aux futurs journalistes, non des leçons». pour ses 60 ans, le CFJ souhaite apporter sa pierre à la « réinvention » de la profession. » La Croix, 12 octobre 2006
– « Front commun pour les écoles. Le CFJ, l’ESJ et l’IPJ ont annoncé la création d’un concours écrit unique. Objectif: diversifier leur recrutement. » Stratégies n°1396, 12 janvier 2006
– « Former pour un nouveau métier. Pour comprendre les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans les mutations actuelles de leur métier, Projet a réuni deux responsables de leur formation, Loïc Hervouet et Denis Ruellan, et un sociologue de la profession, Cyril Lemieux. » Projet n°290, janvier 2006
– « La certification internationale des centres de formation au journalisme. » N° hors série des Cahiers du journalisme, septembre 2005
– « L’horizon obscurci des apprentis journalistes. » Stratégies n°1370, 19 mai 2005
– « Avec l’arrivée de Sciences-Po, les écoles de journalisme se repositionnent. Alors que l’école de Lille fête ses 80 ans, de nouveaux concurrents bousculent le paysage. Ressources financières et contenu des enseignements sont au coeur des préoccupations. » Le Monde, 17 novembre 2004
– « Futurs journalistes : combatifs mais réalistes. 80 ans de l’ESJ de Lille, création d’une école à Sciences-Po Paris : qui sont les étudiants qui se destinent au journalisme ? Portrait d’une génération, entre ambition et pragmatisme. » La Croix, 13-14 novembre 2004
– Plus d’écoles, moins de travail… Les douze écoles reconnues. Le Nouvel Observateur n°2084, 14-20 octobre 2004
– Nicolas Pélissier, Denis Ruellan. « Les journalistes contre leur formation? » Hermès n°35, 2003
– Valérie Devillard. « Les trajectoires des journalistes détenteurs de la carte de presse entre 1990 et 1998: la montée de la précarité. » Communication & Langages n°133, septembre 2002
– Alain Chanel. « La modernité de la formation au journalisme. » Communication & Langages n°128, juin 2001
– Edith Rémond. « Pourquoi veulent-ils devenir journalistes? » Communication & Langages n°119, 1er trimestre 1999
– Claude Sales. « Les écoles de journalisme: analyse d’un malaise. » Communication & Langages n°116, 2e trimestre 1998
– « Les écoles de journalisme: permis de conduire ou leçon de conduite? » Presse Actualité n°194, juin 1985
Conformément à sa racine grecque deontos (ce qui est convenable) et logos (connaissance) –en somme, la connaissance de ce qui est juste et convenable– la déontologie est une théorie des devoirs. Le terme a été créé par Jeremy Bentham, le père de l’utilitarisme, afin de qualifier sa conception de la morale. La déontologie journalistique se caractérise par des devoirs entendus comme des obligations morales, non comme des contraintes légales. C’est d’autant plus vrai qu’il n’existe aucune instance de contrôle de l’exercice de la profession, notamment sur les relations avec les sources en France.
(Loïc Denis, « La protection des sources journalistiques« , Les Cahiers du journalisme n°13, printemps 2004)
– L’Alliance internationale de journalistesest un réseau informel créé à l’initiative de la Fondation pour le Progrès de l’Homme (FPH) dans le cadre de son appui au développement d’«alliances citoyennes». Elle a l’ambition de mettre en lien les différents acteurs impliqués dans la production de l’information pour produire de l’intelligence collective et travailler concrètement à la réappropriation d’une responsabilité à la fois personnelle et professionnelle, individuelle et collective.
– Le Guide Pratique de l’Autorégulation des Médias (PDF, 2008) : à télécharger sur le site du Représentant pour la Liberté des Médias de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe).
Au sommaire :
– Les mérites de l’autorégulation des médias : Concilier droits et responsabilités
– L’établissement d’un code de déontologie journalistique : L’élément central de l’autorégulation des médias
– Les instances d’autorégulation : Assurer le respect du code de déontologie
– Le conseil de presse, l’archétype d’une instance d’autorégulation
– Le médiateur, modèle d’autorégulation des médias au niveau interne
– Exemples de plaintes réglées par des instances d’autorégulation
– Sur le site du SNJ (Syndicat national des journalistes) : la Charte d’éthique professionnelle des journalistes (dernière version de la Charte de déontologie, fondatrice de la profession, adoptée par le Comité national en mars 2011)
– The Ethical Journalism (EJN) Networkaims to strengthen the craft of journalism and to promote for the public benefit high ethical standards in journalism, based on principles of truth and accuracy, independence, fairness and impartiality, humanity and accountability by the provision of education and training of journalists and the publication of useful research.
– Ethicnet: Liens vers les codes et les chartes de la presse des différents pays européens. Hébergé par l’université de Tempere en Finlande.
– IJNet (International Journalists Network) : La rubrique « Ethique » du « premier global website for journalists and media managers to learn about training and networking opportunities ».
– MétaMédiaSite francophone consacré à l’analyse, la critique et la recherche scientifique concernant les pratiques journalistiques. Initiative de Marc-François Bernier, professeur agrégé au département de communication de l’Université d’Ottawa.
– ONO (Organization of News Ombudsmen) (News ombudsman = médiateur de l’information) Formed in 1980, ONO is a nonprofit corporation with an international membership of active and associate members. It maintains contact with news ombudsmen worldwide, and organizes annual conferences, held in a member’s city, for discussion of news practices and a wide range of issues connected with ombudsman work.
Pour en savoir plus :
Bibliographie sélective
– Benoît Grevisse. Déontologie du journalisme : Enjeux éthiques et identités professionnelles. De Boeck (Info&Com), 2016 (2e éd.)
– Daniel Cornu. Tous connectés ! Internet et les nouvelles frontières de l’info. Labor et Fides, 2013
– Eric Rohde. L’Ethique du journalisme. PUF (Que sais-je?), 2010
– Daniel Cornu. Journalisme et vérité : L’éthique de l’information au défi du changement médiatique. Labor et fides (Genève), 2009 (nouvelle édition actualisée de l’ouvrage de 1994)
– Ryszard Kapuscinski. Autoportrait d’un reporter. Plon (Feux croisés), 2008
– Jean-Marie Charon. Les Journalistes et leur public : le grand malentendu. Vuibert (Comprendre les médias), 2007
– Jean-Luc Martin Lagardette. L’Information responsable : Un défi démocratique. Charles Léopold Mayer, 2006
– Yves Agnès. Le grand Bazar de l’info : pour en finir avec le maljournalisme. Michalon, 2005
– Marc-François Bernier. Ethique et déontologie du journalisme. Presses de l’Université Laval, 2004 (éd. revue et augmentée)
– Alexandrine Civard-Racinais. La Déontologie des journalistes : principes et pratiques. Ellipses (Infocom), 2003
– Jean-Luc Martin Lagardette. Vrai comme l’info. CFD, 2001
– Jean-Marie Charon, Claude Furet. Un secret si bien violé : la loi, le juge et le journaliste. Seuil (L’épreuve des faits), 2000
– Henri Pigeat, Jean Huteau. Déontologie des médias : Institutions, pratiques et nouvelles approches dans le monde. Economica, 2000
– Daniel Cornu. Ethique de l’information. PUF (Que sais-je ?), 1999 (2ème éd.)
– Claude-Jean Bertrand. L’Arsenal de la démocratie : Médias, déontologie et M*A*R*S. Economica, 1999
– Claude-Jean Bertrand. La Déontologie des médias. PUF (Que sais-je ?), 1999 (2ème éd.)
– Henri Pigeat. Médias et déontologie : Règles du jeu ou jeu sans règles. PUF (Politiqe d’aujourd’hui), 1997
– Albert du Roy. Le Serment de Théophraste : l’examen de conscience d’un journaliste. Flammarion, 1992
– « Déontologie des médias : les exigences de la démocratie », dossier central de MédiasPouvoirs n°4 (nouvelle série), 3e trimestre 1998
– « L’Ethique du journalisme », dossier central de MédiasPouvoirs n°13 , 1er trimestre 1989
– « Deux associations relancent le débat sur la déontologie journalistique en vue de la création d’un conseil de presse. » La Correspondance de la Presse, 13 juin 2013
– « A quoi sert le code d’éthique de TF1? Pour un conseil de presse indépendant. » Par Luc Chatel. lemonde.fr, 18 juillet 2012
– « Nouvelle Charte d’éthique professionnelle des journalistes. » Légipresse n°283, mai 2011
– « Le journalisme masqué. Immersion, fausse identité, déguisement, caméra cachée: jusqu’où peut – et doit – aller l’investigation journalistique. » « Les mondes effacés. La « vraie vie » peut être plus difficile à capter que ses manifestations extrêmes. C’est souvent pour rapporter la banalité du quotidien que les journalistes avancent masqués. » TéléObs, 20 janvier 2011
-« Les journalistes de Play Bac Presse adoptent le code éthique de la Société des journalistes professionnels américains. » La Correspondance de la presse, 7 janvier 2011
– « Aux Assises du journalisme, l’éthique, ça gratte. Charte, loi, instance ad hoc… les professionnels s’interrogent à Strasbourg. » Libération, 18 novembre 2010
– « Au nom de l’info, les journalistes peuvent-ils tout se permettre ? Racisme ordinaire, pédophilie, harcèlement en entreprise… Y a-t-il des situations qui justifient que les reporters avancent masqués et fassent une entorse à la déontologie ? » Télérama n°3144, 14 avril 2010
– « Presse piquée d’éthique. Les syndicats reprochent à la charte issue des états généraux d’imposer des devoirs, sans allouer de droits. » Libération, 15 février 2010
– « M. Frappat : «Les journalistes ne sont ni des flics ni des juges». Le président de Bayard Presse a rassemblé un groupe de professionnels afin de rédiger un code de déontologie. » Le Monde, 23 juin 2009
Le reporter qui rend compte par son propre travail et ses propres initiatives, de questions importantes sur lesquelles des personnes ou des organisations souhaitent garder le secret, est digne du nom d’investigateur. Le reporter ne peut pas simplement transmettre les résultats d’une enquête faite par quelqu’un d’autre, mais doit découvrir lui-même des informations que certaines personnes tentent de cacher au public.
(Définition de l’Investigative Reporters and Editors (IRE), citée par Mark Hunter dans Le Journalisme d’investigation, 1997)
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Pour moi entre journalisme et investigation, il y a pléonasme. Je ne comprends pas ce que investigation veut dire. Il y a journaliste, point. Par définition, un journaliste fait de l’investigation. C’est un témoin qui empêche que l’occultation domine dans notre organisation de la vie, de sorte que le pouvoir politique, judiciaire, ne puisse pas gérer à sa manière sans que les gens puissent avoir la possibilité de constater par eux-mêmes que ceci est bien ou que cela n’est pas bien.
(Igor Barrère, président du FIGRA en 1996, cité par Georges Marque-Bouaret, 2017)
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TF1 ne doit pas chercher à investiguer au-delà du nécessaire.
(Nonce Paolini, directeur général de TF1 entre 2007 et 2016, cité par Samuel Gontier, 2007)
Ouvrages et revues
– Aurore Gorius. Les nouvelles voies du journalisme d’enquête. Alliance Internationale des journalistes (Journalisme responsable), 2014
– Gilles Bastin, Roselyne Ringoot. « Les livres de journalistes: un tournant auctorial en journalisme? » in Changements et permanences du journalisme. L’Harmattan, pp.139-156, 2014. <hal-01386352>
– « L’enquête par hypothèse: manuel du journaliste d’investigation » de Mark Lee Hunter (2011)
– « Pierre Péan dénonce… le journalisme d’investigation. » Médias n°26, septembre 2010
– Georges Marion. Profession «Fouille-merde». Seuil, 2008
– Benoit Pavan. « L’investigation, la pépite du journalisme menacée. » Mémoire de fin d’études, Licence Journalisme ISCPA, 2008
– Jean-Marie Charon. « Le journalisme d’investigation et la recherche d’une nouvelle légitimité. »Hermès n°35 (« Les Journalistes ont-ils encore du pouvoir ? »), 2003
– Dominique Marchetti. « Le «journalisme d’investigation»: Genèse et consécration d’une spécialité journalistique« , in Philippe Garraud, Jean-Louis Briquet (dir.) Juger la politique. PUR, 2002.
– Cyril Lemieux: « Heurs et malheurs du journalisme d’investigation en France », in Christian Delporte, Michael Palmer, Denis Ruellan (dir.) Presse à scandale, scandale de presse. L’Harmattan, 2001. pp. 85-96. »
– Dominique Marchetti. « Les révélations du «journalisme d’investigation». » Actes de la recherche en sciences sociales 131-132, mars 2000. Disponible sur le portail de revues Persée.
– Mark Hunter. Le Journalisme d’investigation. PUF (Que sais-je ?), 1997 (Aperçu Google Books)
– Jacques Derogy, Jean-Marie Pontaut. Investigation, passion. Enquête sur 30 ans d’affaires. Fayard, 1993
– Jacques Derogy, Gilles Gaetner, Edwy Plenel et James Sarazin. « Quel journalisme d’investigation? » (table ronde). Esprit, décembre 1990, Dossier « Où va le journalisme? »)
« Les nouveaux limiers de la presse américaine. Aux Etats-Unis, la crise de la presse, liée à l’essor d’Internet, a porté un coup fatal au modèle classique du journalisme d’investigation. Mais le «non-profit journalism», soutenu par des donateurs, relève aujourd’hui le flambeau. Le site ProPublica en est l’emblème. » Les Echos, 4 juillet 2011
« ProPublica, un site d’investigation financé par la philanthropie. » Les Echos, 16 novembre 2010
« Propublica traque les abus de pouvoir. Le site américain a remporté un prix Pulitzer pour une enquête sur l’ouragan Katrina. » Le Monde (Télévisions), 23 mai 2010
« Les nouveaux incorruptibles. Ils s’appellent ProPublica, Spot.Us ou MinnPost. Journaux en ligne ou sites, ils sont dédiés au journalisme d’investigation et financés par des philanthropes. » Le nouvel Observateur, 11 mars 2010
« Dossier Denis Robert/Clearstream. Le premier journaliste à avoir enquêté sur Clearstream vient de passer cinq semaines sur le banc des prévenus. Comment en est-il arrivé là ? » Les Inrockuptibles n°726, 28 octobre 2009
« Comment sauver le journalisme d’investigation ? » par Bruce Ackerman et Ian Ayres, professeurs à la Yale Law School. Libération, 21 avril 2009
« La télé mène l’enquête. Les émissions d’investigation font recette sur les chaînes tant publiques que privées. Problème : on trouve de tout dans un genre où la difficulté de filmer sert parfois de prétexte à des méthodes qui font débat. » L’Express, 19 février 2009
« A la télévision, l’investigation est en danger ! » C’est le cri du cœur de Charles Villeneuve, l’inventeur du « Droit de savoir », et de Luc Laboz, producteur de reportages. Aujourd’hui, faire un magazine d’information sur une chaîne est un parcours d’obstacles ! »Paris Match n°3080, 29 mai 2008
« Jerry Mitchell : Chasseur de fantômes. Le journaliste a enquêté sur les pages les plus sombres du passé ségrégationniste du Sud profond des Etats-Unis et contribué à la condamnation d’anciens membres du Ku Klux Klan. » Le Monde, 10 mai 2008
« Au secours de l’investigation. » Le nouvel Observateur, 24 janvier 2008
« Pro Publica relance le journalisme d’investigation. Puisque les journaux ont du mal à financer leurs enquêtes, des journalistes américains ont créé un collectif. En prenant pour cible la puissance publique. » Courrier International n° 889, 15 novembre 2007
« La Cour constitutionnelle allemande renforce les droits des journalistes d’investigation. » Le Monde, 2 mars 2007
« L’investigation en quête de considération. Ces programmes peinent à obtenir la reconnaissance des confrères de presse écrite ou de l’AFP. » 20 Minutes, 30 octobre 2006
« L’enquêteur enquêté. Après Jean Moulin et François Mitterrand, Pierre Péan applique ses méthodes d’investigation sur sa propre famille. » Le nouvel Economiste n°1360, 5 octobre 2006
« Mais où sont passés les journalistes d’investigation ? Les médias n’ont jamais été aussi nombreux. Mais la place laissée à l’enquête ou au reportage ne cesse de se réduire. »Courrier International n°808, 27 avril 2006
« Grandeurs et misères de l’enquête journalistique. Toutes les chaînes hertziennes ont leur magazine d’investigation. Des moyens inégaux mais des buts communs : déranger le pouvoir, casser la langue de bois, sortir des circuits officiels de l’information. » « Denis Muzet, président de l’Observatoire du débat public : « Les journalistes d’investigation sont des Tintin de l’info ». » Le Monde (Télévision & Radio), 20 février 2005
« Les sénateurs veulent restreindre la liberté d’investigation des journalistes. » Le Monde, 8 novembre 2003
« Le Los Angeles Times n’a « aucun regret ! ». Le grand quotidien de Californie répond à ceux de ses lecteurs qui le critiquent pour avoir publié des témoignages peu flatteurs sur Schwarzenegger en défendant le journalisme d’investigation. » Le Monde, 18 octobre 2003
« Police, j’écoute. La mise sur écoute de plusieurs journalistes d’investigation bafoue la liberté de la presse. » Télérama n°2750, 25 septembre 2002
« Le retour de l’investigation. Après avoir longtemps laissé à la presse écrite le monopole de ce genre journalistique, les chaînes veulent se donner les moyens d’enquêter en profondeur. Suivant les exemples de « Capital » sur M6 et d’« Argent public » sur France 2, Canal + lance un magazine trimestriel : « 90 minutes ». » Le Monde, 3 janvier 2000
« Les Français jugent sévèrement le journalisme d’investigation. » Le Monde, 7 octobre 1997
« Le rapport Rassat préconise un renforcement du secret de l’instruction. Rédigé à la demande du garde des sceaux, Jacques Toubon, ce document sur la réforme de la procédure pénale propose tout à la fois de restreindre le champ du journalisme d’investigation et de réformer l’abus de bien sociaux. De quoi étouffer les affaires politico-financières. » Le Monde, 1er octobre 1996
« Un entretien avec le directeur de l’information de TF1 sur les pratiques professionnelles des journalistes de la chaîne. Gérard Carreyrou : « La cohabitation tue l’investigation, les sources d’information sont verrouillées ». » Le Monde, 26 janvier 1994
« Le journalisme d’investigation a la télévision : Quand Sherlock Holmes tient la caméra… La nouvelle émission de TF 1, « Le droit de savoir », se présente comme un magazine d’investigation. Très éloigné de la tradition française, ce genre est-il compatible avec l’outil médiatique qu’est la télévision ? » Le Monde, 12 novembre 1990
Le Petit Journal
Le « journal à 1 sou »
Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, ancien employé de banque, Le Petit Journal instaure en France, dans la continuité de Girardin, la presse populaire moderne.
L’idée qui préside au lancement du nouveau quotidien est simple, capter le plus large public possible en lui offrant une sorte de synthèse imprimée de ses aspirations : faits divers et informations variées, romans-feuilletons, chronique judiciaire, vulgarisation scientifique.
La une du Petit Journal du 20 janvier 1870 annonçant l’exécution de Troppmann
Le Petit Journal délaisse donc la politique, ce qui lui permet d’échapper au droit de timbre et d’être vendu au plus bas prix: 5 centimes, soit un sou. Plus important encore est le choix de la vente au numéro, qui brise la logique élitiste de l’abonnement.
D’emblée est aussi fait appel aux feuilletonistes célèbres, Émile Gaboriau, l’inventeur du roman judiciaire, ou Alexis Ponson du Terrail, l’auteur de Rocambole, ainsi qu’au chroniqueur « vedette » Timothée Trimm.
Le succès est immédiat. Des 38000 exemplaires du lancement initial, on passe à 259.000 à la fin de l’année 1865. Un seuil est franchi, qui inaugure l’ère de la presse de masse. La priorité donnée par le journal à l’affaire Troppmann en 1869 (un sextuple assassinat retentissant) lui permet de doubler ses ventes et d’atteindre le chiffre alors inimaginable de 467.000 exemplaires. La route vers le million est ouverte, que le quotidien de Millaud, vite surnommé le «Millaunaire», atteint en 1891.
Le Petit Journal, alors dirigé par Marinoni, « le plus fort tirage du Monde entier »
Le Petit Journal est ensuite rattrapé et dépassé par ceux à qui il avait ouvert la voie (Le Petit Parisien, Le Matin, Le Journal) et entame dès lors un lent déclin jusqu’à sa disparition en 1944.
En 1873, la famille Millaud avait revendu Le Petit Journal ainsi que Le Journal illustré à Emile de Girardin, notamment associé à Hippolyte Marinoni, qui deviendra à son tour propriétaire du journal en 1882.
En novembre 1872, le mécanicien-inventeur Marinoni avait livré, pour le journal La Liberté, une des premières «machines cylindriques à papier continu» de France après celle de Jacob Worms, le père de la rotative cylindrique avec cliché stéréotypique pour la presse périodique.
Marinoni créera dès 1884 Le Petit Journal supplément illustré, pour lequel il fabrique en 1889 une presse rotative à impression polychrome.
Journaliste et chroniqueur politique, Louis-François Bertin, dit Bertin l’Aîné (1766-1841), achète en 1799 avec son frère Pierre-Louis-François, dit Bertin de Veaux (1771-1842), le Journal des débats, créé en 1789 afin de recueillir les procès-verbaux des débats de l’Assemblée nationale.
Portrait de Louis-Francois Bertin, directeur du Journal des débats. Jean-Auguste-Dominique Ingres. 1832
Le journal, conçu comme un organe littéraire de grande influence, attire des signatures prestigieuses: François-René de Chateaubriand, Charles Nodier, Conrad Malte-Brun ou Joseph Fiévée.
D’inspiration conservatrice, le Journal des débats s’oppose à l’Empire, qui emprisonne Bertin l’Aîné et l’exile jusqu’en 1805 puis le ruine en confisquant le journal qui sera rebaptisé le Journal de l’Empire entre 1805 et 1815. Rentré en possession de son journal à l’avènement de Louis XVIII, Bertin l’Aîné soutient la Restauration mais s’oppose au régime autoritaire et impopulaire de Charles X. Il se rallie ensuite à Louis-Philippe pour lequel il milite énergiquement.
Ses deux fils, dont le peintre François-Édouard Bertin, prendront successivement la direction du journal, qui paraitra jusque 1944.
« On confond ensemble la liberté de la presse et le journalisme. On a tort.
Le journalisme est une exploitation mercantile de l’opinion et des passions d’autrui, un atelier où se lamine le mensonge, une boutique où se débite l’erreur à l’enseigne et au profit de tel ou tel parti.
La liberté de la presse, telle qu’elle a été sagement définie par notre Charte constitutionnelle, est le droit que les Français ont de publier et de faire imprimer leurs opinions en se conformant aux lois.
La liberté de la presse est un droit politique. Le journalisme est une profession commerciale.
La liberté de la presse est une institution. La tyrannie du journalisme est une usurpation. » (Girardin, 1838)
Le «Napoléon de la presse»
Emile de Girardin (1806-1881) fonde son premier périodique en 1828, Le Voleur, dont le titre évoque le fait qu’il y reproduit sans autorisation préalable une sélection d’articles parus dans des revues et des journaux de province.
En 1829 il lance le magazine féminin La Mode, avec gravures en couleur et chroniques mondaines, puis Le Journal des connaissances utiles, à vocation éducative et documentaire, en 1831.
En lançant en 1836 « le journal à bon marché » avec le quotidien La Presse, il bouscule l’entente tacite qui régnait entre les grands journaux (dont Le Constitutionnel et le Journal des débats)et l’Etat pour maintenir de hauts tarifs d’abonnement.
Girardin baisse de moitié le prix de l’abonnement, qui passe de 80 à 40 francs. Il introduit progressivement la publicité pour compenser cette perte et ouvre largement ses colonnes au roman-feuilleton pour élargir et fidéliser son public.
Jusque-là le «feuilleton» était une rubrique de bas de page dévolue à la critique littéraire et théâtrale. Girardin substitue à ces chroniques journalistiques des œuvres de fiction. Il fait appel aux auteurs les plus prometteurs de son époque, notamment Alexandre Dumas et Balzac.
Girardin rachètera divers journaux, dont La Liberté, le très populaire Petit Journalet Le Moniteur universel en 1872.
Elu député dès 1834, il s’opposera à toutes les mesures qui entravent la liberté de la presse, et sera un des artisans de la loi de 1881.
(Voir Reine Bürki. « Vers la liberté de la presse… » Bibliothèque municipale de Lyon, avril 2012)
Portrait d’Émile de Girardin – Carolus Durand, 1875
Avocat de formation, saint-simonien, Edouard Charton (1807-1890) devient en 1829 rédacteur en chef du Bulletin de la société pour l’instruction élémentaire.
En 1833, il est directeur du Magasin pittoresque qui vient d’être fondé sur le modèle anglais du Penny magazine, qui consiste à «instruire en amusant».
On y lira des écrivains de talent, comme George Sand ou des vulgarisateurs de génie, comme Camille Flammarion.
Il concourt à la fondation de L’Illustration en 1843, avec Jean-Baptiste Paulin, Adolphe Joanne et Jacques-Julien Dubochet.
Il lance en 1860, avec la librairie Hachette, la revue Le Tour du monde, nouveau journal des voyages, qui rassemble les récits des grands explorateurs de l’époque (Livingstone, Stanley, Burton…), illustrés de cartes et de gravures (sur bois) des plus grands illustrateurs, dont Gustave Doré.
Le Magasin pittoresque (1848), L’Illustration (1843) et Le Tour du monde (1862)
Annie Lagarde-Fouquet, Christian Lagarde. Édouard Charton (1807-1890) et le combat contre l’ignorance. Presses universitaires de Rennes (Carnot), 2006
(Note de lecture « Retour sur Édouard Charton » par Antoine Savoye in Les Études Sociales, 2014/1 (n° 159))
Créé à la Libération, successeur de La Dépêche de Brest, Le Télégramme est édité par la SA Le Télégramme de Brest et de l’Ouest, dont le siège se trouve à Morlaix.
La société Groupe Télégramme, créée en 2007, regroupe les actionnaires historiques qui détiennent 75% du capital (essentiellement la famille Coudurier)
CA 2022 : 200 millions d’euros (Les Echos)
CA 2021 : 160 millions d’euros (CB News)
CA 2021 : 140 millions d’euros (CB News)
CA 2015 : 145 millions d’euros, dont 90 pour le quotidien (source Le Télégramme)
PDG : Edouard Coudurier
Autres titres édités et activités
Bretagne Magazine, Sept jours à Brest (Hebdo gratuit, 2011), Le Poher (PHR), Le Mensuel de Rennes, Le Mensuel du Golfe du Morbihan (Vannes), édités par la société Scrib rachetée en 2015.
20% du mensuel Le Journal des entreprises, édité par Manche-Atlantique Presse, filiale dont le groupe s’est désengagé en 2013.
Evénementiel et services:
– OC Sport Pen Duick: courses océaniques (Route du Rhum, Solitaire du Figaro…)
– C2G: Francofolies de La Rochelle, Printemps de Bourges
– Regionsjob-Hellowork: recrutement, emploi et formation
– « Le Télégramme a d’autres horizons que la Route du rhum ». Challenges, 31 octobre 2018
– « Le Télégramme se muscle dans l’événement sportif ». Challenges, 2 novembre 2017
– « Le Télégramme poursuit sa diversification en misant sur la voile. » Le Figaro, 9 juillet 2014
– « Le Télégramme ajoute OC Sport à sa division événementiel. » Les Echos, 8 juillet 2014
– « Le groupe Télégramme devient actionnaire majoritaire dans OC Sport. » La Correspondance de la Presse, 8 juillet 2014
– « Le Télégramme vogue à l’international. » letelegramme.fr, 7 juillet 2014
– « La stratégie du groupe primée. » letelegramme.fr, 15 décembre 2012
– « Le Télégramme part à l’assaut du mobile. Hubert Coudurier, son directeur de l’information, invité du Buzz Média. » Le Figaro, 31 mars 2011
– « Le Télégramme, écosystème de la PQR. » Stratégies n°1613, 9 décembre 2010
– « Comment Le Télégramme résiste au gros temps. Le quotidien a vu sa diffusion progresser de plus de 10% l’an dernier. Dans le paysage sinistré de la presse quotidienne nationale et régionale, Le Télégramme fait figure d’exception : malgré la concurrence du géant Ouest-France, le journal de la famille Coudurier continue de gagner des lecteurs… Le fruit de son expansion géographique et d’une diversification résolue de ses activités. »Les Echos, 14 mai 2010
– « En Bretagne, Le Télégramme approfondit l’information micro-locale grâce à Internet. »Le Monde, 19 août 2009
– « Le Télégramme transformé. Pourquoi et comment un quotidien régional de taille moyenne adapterait-il son organisation, ses technologies et ses méthodes de travail pour faire face au futur ? Ce sont des questionqs auxquelles Le Télégramme s’est attaqué avec passion. » Ifra Magazine, juillet 2009
– « Deux nouvelles télévisions locales vont bientôt émettre. Ces projets autorisés par le CSA concernent le Morbihan et le Finistère. Le premier est porté notamment par la chaîne Demain et la Caisse d’Epargne, tandis que le deuxième a le Télégramme pour principal actionnaire. » Les Echos, 26 mai 2009
– « Le Télégramme se rénove et se diversifie. » Les Echos, 29 janvier 2008
– « Le groupe Télégramme veut réaliser 50% de son chiffre d’affaires et de son résultat dans les diversifications d’ici 5 ans. » La Correspondance de la Presse, 29 janvier 2008
– « Sur Internet, le « Télégramme » fait son JT. Depuis avril, le quotidien régional basé à Morlaix diffuse un journal quotidien de six minutes. » Libération, 5 juillet 2007
– « Un JT web qui joue la carte régionale. Le Télégramme de Brest a lancé le 18 avril un journal télévisé quotidien (5 jours sur 7) sur son site Internet. » (Interview Olivier Clech, rédacteur en chef). Techniques de presse, juin 2007
– « A 17 heures, le Télégramme vous parle. Le quotidien breton lance un mini journal télévisé d’infos locales et régionales. » Libération, 18 avril 2007
– « Le JDE sera un acteur important en Rhône-Alpes. » InterMedia n°939, 12 février 2007
– « Les Editions Sud-Ouest reprennent les livres du groupe Le Télégramme. » Les Echos, 10 juillet 2006
– « Rupture des négociations entre Le Télégramme et Paris-Normandie. Ouest-France prendra en mars les rênes de Nantes 7. » Le Monde, 25 janvier 2006
– « Le Télégramme chez les Normands. » Stratégies n°1381, 15 septembre 2005
– « Le groupe France Antilles parle avec Le Télégramme. » Le Monde, 8 septembre 2005
– « Recomposition à l’Ouest. Le Télégramme poursuit sa diversification. » CB News n°839, 13 juin 2005
– « Edouard Coudurier, Pdg du Télégramme : « Cela ne change pas la donne ». » Dossier PQR. CB News n°828, 28 mars 2005
– « Le Télégramme met le cap sur la diversification. Le groupe de presse breton franchit une nouvelle étape dans son développement, avec le rachat de la société qui organise La Route du rhum. » Stratégies n°1325, 6 mai 2004
– « Le Télégramme dans la course à la diversification. Après le multimédia et l’audiovisuel, le nautisme : le quotidien breton rachète la Route du rhum et Pen Duyck, la société organisatrice d’événements sportifs. » CB News n°787, 19-25 avril 2004
– « Le Télégramme de Brest s’empare de la Route du Rhum. » Le Figaro, 7 avril 2004
– « Le Télégramme, passé en format tabloïd en mars 2002, annonce une diffusion stable sur un marché en régression ». La Correspondance de la Presse, 7 février 2003
– « Le Télégramme: un format tabloïd pour mieux rebondir ». Dossier Ouest. CB News n°714, du 9 au 15 septembre 2002
– « Le Télégramme renouvelle sa formule et passe au tabloïd ». Les Echos, 20 mars 2002
– « Grève à la rédaction de L’Hebdo de Nantes« . Le Monde, 18 janvier 2002
– « Jean-Pierre Coudurier, la disparition d’un homme d’exception ». Le Figaro, 24 novembre 2001
– « Le Télégramme. Les ambitions d’un irréductible quotidien régional ». ArMen n°106, septembre 1999
-« Le succès du Télégramme en cinq leçons. » Stratégies, 26 juin 1998